Ces procès contre des chiens, des loups, des cochons et des insectes sont des exemples parmi tant d'autres d'une anthropomorphisation exaspérée qui, dans la mise en scène grotesque, mettant au même niveau l'êter évolué et les créatures "inférieures", révélait en fait les peurs et les angoisses qui ont toujours hanté l'homme.
Le summum de l'horreur fut atteint lorsqu'il tua son fils "dont il dévora le cerveau, après l'avoir extrait du crâne, comme si c'était la façon la plus raffinée de rassasier son appétit. Ce fut l'acte le plus monstreux dont nous avons connaissance, car nous n'avons jamais entendu parler d'un homme aussi malsain, dotée d'une nature aussi dégénérée."
-des références à certaines dates particulièrement significaitives pour la tradition rituelle: la nuit de Walpurgis (le 30 avril), le solstice d'été (le 21 juin), le jour où Lucifer aurait été envoyé sur terre (le 1 août), la nuit du 1 novembre.
En effet, certains cas semblent en apparence être liés au satanisme, mais il ne s'agit en réalité que d'une façade: le culte du diable se trouve être un miroir aux alouettes dont le but est d'attirer des jeunes et en particulier de très jeunes personnes, qui finissent dans des réseaux de pédophilie et de prostitution.
Si certaines de leurs pratiques peuvent être à la limite de la légalité, ou illégales (profanation de cimetières, sacrifices d'animaux...), il ne faut pas penser que tous les adeptes du satanisme sont des tueurs potentiels.
Souvent, celui qui l'accomplit ne pense pas une seconde à Satan ni à son rôle dans l'histoire , il se cantonne à "faire le mal": sans se poser de questions, sans chercher une motivation extérieure à son acte. Il l'accomplit un point c'est tout.