Avec la vie que l’on menait, il était quasi impossible de résister aux tentations, d’autant qu’on n’avait aucune raison de le faire : tout était possible et tout était permis.
Si je pouvais donner une botte secrète à des êtres passionnés qui ont des rêves, aussi démesurés soient-ils, et doutent de leurs capacités à les réaliser, je leur dirais : « Osez, foncez, bossez, apprivoisez vos doutes, ne les laissez pas vous paralyser, transformez-les en adrénaline pour vous donner la force de déplacer des montagnes. Ne tentez pas de surmonter les obstacles, utilisez-les comme tremplin pour rebondir toujours plus haut. Faites de vos handicaps des atouts, et de vos échecs des leçons constructives. La passion est votre plus beau capital.
On m’a souvent dit que mon destin était extraordinaire parce que rien ne m’y prédisposait. Cela m’a toujours interpellé. Qu’est-ce que cela signifie, exactement ? Qui, sur cette terre, naît en étant « prédestiné à une vie extraordinaire » ? Je suis de ceux qui croient que, dans ce monde, tout est possible. L’être humain est capable du meilleur comme du pire. Mais, en tout état de cause, pour l’avoir vécu, je peux affirmer que ce n’est pas parce que l’on ne naît pas avec les meilleures cartes en main que l’on ne peut pas réaliser ses plus grands rêves. La passion est une nourriture très riche qui rend bon et fort, dans sa peau comme dans sa tête.