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Critique de marcossor


Un livre à la fois dérangeant et beau, où le lecteur peut éprouver le sentiment d'une certaine indiscrétion. Un livre qui résonne comme une écriture du silence, habité par la douleur comme par la lumière.

L'auteur de la couleur du crépuscule et de Maquis livre ici une mémoire et des émotions qui sont clairement les siennes, sans détour par la fiction. Ecrites dans les semaines qui ont suivi la mort de sa mère, les pages de Ces vies-là sont le lieu où Alfons Cervera témoigne sans détour, sans pathos ni compromis de ce qu'il ressent alors. Invité à Grenoble par son traducteur, Georges Tyras, l'auteur laisse aller ses pensées et sa plume. le récit (mais le mot semble inapproprié) oscille entre les impressions de Grenoble sous la pluie, les souvenirs qui remonte de Los Yesares et les réflexions parfois amères d'un écrivain sur la littérature et les livres.

Ces vies-là nous touche d'une façon très particulière. Ce n'est effet sans doute pas le livre le mieux écrit de son auteur mais il témoigne d'une intensité et d'une authenticité que l'on est loin de trouver dans tous les livres que l'on a pu lire. L'écriture y apparaît comme une nécessité intérieure, une voix pour soi qui bataille avec le silence et la douleur pour se résoudre dans le silence qui ne retient que l'essentiel, qui laisse résonner les mots hors des phrases et des effets de style.
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