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Critique de SD49


Pavlo est dans un camp où on apprend aux enfants à se battre.
"Pour fabriquer un bon enragé, rien de tel que l'arbitraire, car si on se plie aux punitions lorsqu'on sait les avoir méritées, c'est tout autre chose de subir des brimades alors qu'on était dans son droit." p.22

Mais il n'est pas un orphelin comme les autres, il a eu une vie avant, une vie de famille, des parents qui aimaient les livres, lui racontaient des histoires.
"C'est pour ça aussi que rien ne remplace les livres. Parce qu'ils permettent de se créer ses propres images. Chaque lecteur aura une vision différente d'une scène lue. Tandis que les films, eh bien, les films, les images y sont déjà prêtes, il ne reste qu'à les avaler, prémâchées, comme la becquée des oisillons, et pour tout le monde, ces images sont les mêmes." p.54-55

C'est sans doute encore plus difficile pour lui que pour les autres et pourtant il est bien obligé de s'adapter à ce nouveau monde.
"C'était une autre vie. Comme si j'étais mort, et ressuscité dans un monde avarié." p.145

Ce livre est sombre, noir et violent. Des adultes entraînent des enfants pour des combats présentés comme un spectacle. Cela est révoltant mais ces enfants n'ont pas le choix, leur survie dépend de leur capacité à se battre.

Quelques petites lueurs apparaissent de temps en temps mais c'est vraiment sombre et la fin est à l'image de tout le livre.

Ignare que je suis, je n'imaginais pas du tout que ce genre de chose puisse exister, hélas si !
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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