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Critique de Bazart


Tout le monde ne pourra pas aller à la Biblipo…La quoi ! La Biblipo, la BIB liothèque des LI ttératures PO licières. L'unique établissement européen consacré à la conservation et à la promotion des littératures policières. Dommage car il y a une formidable exposition : « Détective » Fabrique de crimes, (1928-1940) ou comment Gaston Gallimard prouve que le crime peut payer. Lorsque que le patron d'une petite agence de détective lui a proposé de financer un magazine consacré aux crimes et autres faits-divers sanglants son instinct d'éditeur ne s'est pas trompé.

L'hebdomadaire s'est vendu jusqu'à plus de 500 000 exemplaires par semaine. Ce fut son plus gros succès commercial, un succès foudroyant.

De formidables écrivains, des photographes et des journalistes sans tabous, le grand public, les surréalistes et les existentialistes adoraient, les autres détestaient.

« Les bandes de la nuit » « le dépeceur de Lyon » « Crimes de fous » » « Plaisirs dangereux » « les brebis enragées » mais aussi « 2 563 539 étrangers en France » « Les 5 monstres de la Gestapo » « le massacre des juifs »…les titres accrochent le public. Sociologique et politique, le catalogue de l'exposition devient une sacrée photographie du monde dans l'entre-deux guerres.

Bien sûr c'est glauque, un peu crapoteux, mais Amélie Chabrier et Marie-Ève Thérenty, deux universitaires spécialistes de la littérature journalistique, nous donne un éclairage d'historien et leurs analyses, érudites et accessibles à la fois, rendent passionnante la lecture de ce gros bouquin noir et rouge sang.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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