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Critique de Ashallayne


J'ai abandonné ma lecture à la moitié du roman.

Le pitch : Tous les quatre ans, deux adolescents du village de Gavaldon sont kidnappés. Leur ravisseur n'est autre que "le Grand Maître", directeur d'une école formant les Gentils et les Méchants des contes de fées. Une fois enlevés, ces enfants ne reviennent jamais au village.
Sophie rêve d'intégrer cette école pour devenir une princesse et épouser son prince charmant. Pour cela, elle s'efforce de paraître gentille aux yeux de tous, et se sert en particulier d'Agatha, le bouc émissaire du village, en prétendant s'en faire une amie.
Vous vous en doutez bien, les deux jeunes filles vont être les élues/victimes du Grand Maître et atterrissent dans l'Ecole du Bien et du Mal. le problème, c'est qu'il semblerait au premier abord que le patron se soit trompé dans l'attribution des écoles, au grand dam de Sophie qui fait son entrée dans la promo des Méchants, alors qu'Agatha débarque chez les Gentils.
Chacune aura alors un objectif en tête : Sophie veut échanger sa place avec Agatha, tandis que cette dernière ne cherche qu'à les ramener toutes les deux à la maison.

Le titre et le résumé ne m'intéressaient pas plus que ça, mais les échos que j'en ai perçu étant très favorables et enthousiastes, j'ai décidé de donner une chance à ce roman. Très mauvaise idée...

Je n'ai rien aimé dans cette histoire, si ce n'est les illustrations qui parsèment les chapitres.

L'histoire est plate et d'un ennui sans nom. C'est du vu et revu, mais sans étincelles. Les "péripéties" s'enchaînent sans aucun temps mort, encore et encore. L'auteur a voulu trop faire selon moi. Je n'ai pas non plus aimé sa façon de nous faire découvrir son univers. En gros, dès qu'il avait besoin de le faire, il faisait parler un personnage qui s'y connaissait, souvent un enseignant, ce qui rendait l'ensemble fade et ennuyant.

J'ai détesté ces clichés stupides comme quoi le Mal était forcément laid, puant et psychopathe, tandis que le Bien pétait des arcs-en-ciel et s'habillait tout de rose, tout en chantonnant bêtement. Et puis d'abord, le monde est gris okay ? Ni tout blanc, ni tout noir, alors pourquoi une telle dichotomie ?

Si je fais abstraction de cette division entre gentils et méchants, le roman reste incohérent. Les "gentils" sont uniquement imbus d'eux-mêmes, frivoles, superficiels et narcissiques. Les filles sont des princesses qui ne pensent qu'à épouser un beau prince en se tirant dans les pattes, tandis que les princes se provoquent en duel pour un oui ou pour un non. QI proche de la carotte. Les méchants ne sont pas beaucoup plus intelligents non plus...

Côté personnages, le duo principal m'a sérieusement posé problème. Les deux filles ne sont pas amies, Agatha le dit elle-même au début du roman, car elle sait que Sophie se sert d'elle. Elles n'ont rien en commun, et tout au long du récit, Sophie ne cesse de mépriser sa camarade.
Ça m'a franchement énervée qu'elles continuent de se présenter comme les meilleures amies du monde...

Le triangle amoureux branlant, on en parle ? Il tombe comme un cheveu sur la soupe. le prince est un âne suffisant et stupide, et Sophie est encore plus stupide de dire Amen à tout ce qui sort de sa bouche...

Bref je n'ai pas pu me résoudre à finir le roman, déjà que je lisais en diagonale après avoir enduré les cent premières pages...
Je déconseille fortement. que ce soit pour les jeunes lecteurs ou pour les lecteurs plus avertis.
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