Un livre prenant, époustouflant, écrit par un miraculé et qui dépasse tout ce que l'on a pu lire sur les goulags pendant que sévissait le "petit père des peuples".
L'auteur a été condamné durant la guerre pour avoir déclaré que Bounine était un classique russe. Ce crime abominable, ainsi que l'on pourra en juger, lui a valu l'application de l'article 58, alinéa dix réservé aux ennemis du peuple qu'il convient d'éliminer en leur appliquant les pires conditions de détention.
Les
récits de la Kolyma sont une description unique de toutes les bassesses, humiliations et perversions humaines, mais aussi de ce que peut être l'instinct de survie.
La vie dans les camps du nord de la Sibérie est décrite dans ses moindres détails et l'on excusera les quelques répétitions et redites dans cette importante quantité de récits vécus.
On reste naturellement "marqué" par la lecture de cet ouvrage.
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