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Critique de paleoliticgirl
Ce n'est pas un roman comme un autre. C'est un nouveau nom, une nouvelle rencontre, marquante, percutant, violente. Jules Bonneau, La Teigne, l'enragé. Rien ne m'avait préparé à ça. Il rejoint le Panthéon de ces personnages fictifs qui resteront gravés dans ma mémoire.
Avec violence, urgence et même désespoir, Sorj Chalandon nous raconte une histoire qui aurait pu être vraie, qui l'a même peut-être été d'ailleurs… L'auteur nous raconte l'histoire d'une vie brisée, celle d'un colon, abandonné par sa mère, ignoré par son père et rejeté par ses grands parents, confié aux bons soins de la colonie pour qu'il devienne quelqu'un. Il devient La Teigne. La révolte de 1934 à la « colonie pénitentiaire » de Belle-Ile a réellement eu lieu, 56 enfants se sont véritablement évadés, il est agréable de se dire que l'un n'a peut être pas été retrouvé.
Comme cette histoire en partie vraie fait mal à lire. Comment? Pourquoi? Je n'ai pas de réponses. Autre temps, autres vies, je ne peux pas comprendre.
Pourtant, au milieu de toute cette horreur, Sorj Chalandon fait jaillir une étincelle, Ronan, le pêcheur, la main tendue, la fraternité, la vraie.
J'ai fini ce roman en pleurant, j'ai pleuré une vie inventée et pour toutes celles qui ont été oubliées. Jean Bonneau, il va être difficile de t'oublier maintenant….
Lien : https://loeildesauron1900819..
Avec violence, urgence et même désespoir, Sorj Chalandon nous raconte une histoire qui aurait pu être vraie, qui l'a même peut-être été d'ailleurs… L'auteur nous raconte l'histoire d'une vie brisée, celle d'un colon, abandonné par sa mère, ignoré par son père et rejeté par ses grands parents, confié aux bons soins de la colonie pour qu'il devienne quelqu'un. Il devient La Teigne. La révolte de 1934 à la « colonie pénitentiaire » de Belle-Ile a réellement eu lieu, 56 enfants se sont véritablement évadés, il est agréable de se dire que l'un n'a peut être pas été retrouvé.
Comme cette histoire en partie vraie fait mal à lire. Comment? Pourquoi? Je n'ai pas de réponses. Autre temps, autres vies, je ne peux pas comprendre.
Pourtant, au milieu de toute cette horreur, Sorj Chalandon fait jaillir une étincelle, Ronan, le pêcheur, la main tendue, la fraternité, la vraie.
J'ai fini ce roman en pleurant, j'ai pleuré une vie inventée et pour toutes celles qui ont été oubliées. Jean Bonneau, il va être difficile de t'oublier maintenant….
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