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Critique de sandrine68


Le quatrième mur, c'est le mur invisible qui sépare au théâtre les acteurs du public, c'est le mur entre le réel et la fiction, entre la tragédie et le réel.
Le narrateur raconte comment, investit dans une association étudiante de gauche qui défend les Palestiniens, il rencontre en 1979 sa future femme puis son meilleur ami Samuel. Ce dernier est d'origine juive, réfugié en France suite aux soulèvements en Grèce. Alors qu'il se marie et a une petite fille avec Aurore, Samuel se lance dans la mise en scène. Ils se perdent de vue et il retrouve son ami mourant, malade des poumons suite aux gaz qu'on lui avait fait ingérer en Grèce pour le torturer. Samuel a une dernière volonté: que son ami prenne sa place pour mettre en scène, à Beyrouth, Antigone de Anouilh. Pour ce faire, il a engagé des acteurs de diverses origines: Antigone sera jouée par Imane, Palestinienne, Créon par Charbel, Phalangiste chrétien... C'est un veau projet, mais quand il débarque dans ce pays en guerre civile, il est loin de s'imaginer ce qu'il va y trouver. D'autant plus que se préparent les massacres dans les camps de Sabra et Chatila par les phalangistes...
un roman fort sur la tragédie: celle, inspiré de l'Antiquité, de Anouilh. Celle, moderne, de cette lutte entre Israël et la Palestine. Celle de cet homme qui va briser sa vie et découvrir l'horreur pour respecter la promesse faire à son ami. Celles de ces enfants massacrés, de tous ces combattants engagés dans des luttes fratricides dont la mort semble être le seul aboutissement.
Ce roman a reçu le Goncourt des lycées, ce qui est souvent un gage de qualité et pour le contenu et pour le style
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