Catherine Chalier avait écrit une postface magnifique (Dieu sans puissance) au texte court et fondamental d'
Hans Jonas,
le Concept de Dieu après Auschwitz. Je viens de découvrir avec émerveillement son
Lire la Torah, qui parvient à tenir la ligne de crête entre hassidisme, universalisme, féminisme tout en ne cédant rien au respect infini que nous inspirent la spiritualité, le devoir d'interprétation et la beauté du Livre .Veiller sur la pluralité par l'étude et l'interprétation, ni le fondamentalisme, ni l'historicisme rationaliste ne conviennent à cette tâche interprétative. « Celui qui étudie cent fois ne ressemble pas à celui qui étudie cent une fois... »
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