AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Capitale du Sud, tome 1 : Le sang de la cité (47)

Une pièce d’argent pour un conte en or.
C’est de cette manière que les histrions et les poètes apostrophent les passants. Il est rare qu’ils obtiennent ainsi plus d’une pièce de cuivre, mais la formulette est pour ainsi dire traditionnelle. Elle existait avant que leur congrégation déambule dans les rues avec un bandeau sur les yeux, avant les maisons. Certains disent avant même la création de la Cité.

Une pièce d’argent pour un conte en or. Des dizaines de milliers de poèmes et chansons commencent ainsi. Des milliers d’entre eux parlent de la ville, quelques dizaines du duc Servaint. Et une petite poignée parmi ceux-là a cru bon de me mentionner.
(incipit)
Commenter  J’apprécie          360
Il prit une de mes fioles et la remplit du contenu d’une barrique pourvue d’un robinet. Avant de la reboucher, je humai le contenu. Comme attendu, le vin était très boisé. Mais, derrière la fragrance qui dominait, je sentis des nuances plus complexes. Cerise noire, sous-bois et un soupçon de vanille. Il était également possible que le vin ait été rehaussé en sucrosité par l’ajout d’un peu de miel. Je bus une demi-gorgée et notai que la mère du garçon connaissait effectivement son métier. Trop de bois, certes, mais c’était ainsi que le duc Servaint aimait ses vins, par exemple. Ce serait amusant de le lui faire déguster puis de lui dire que le domaine qui l’avait produit était intra-muros, à la lisière même du secteur de la Caouane.
Commenter  J’apprécie          342
Je saisis mon repas et tendis vers elle la pâte à beignets croustillante nappée de lard. « Sais-tu pourquoi cela s’appelle une orechie ? » Elle secoua la tête. « Ça veut dire oreille, dans un patois de la ville. Autrefois les ducs se réunissaient en plein air, lors du carnaval ou du tournoi de la Canopée. On leur servait une abondante quantité de ces choses. Et c’était tellement bon qu’ils pouvaient demeurer sur place à manger et manger encore tout en devisant. C’était à ce moment-là que le petit peuple pouvait laisser traîner ses oreilles et savoir quels nouveaux impôts allaient leur tomber dessus dans l’année. D’où le nom.
Commenter  J’apprécie          202
Je me précipitait à la fenêtre. La nuit était tombée en ce lieu mais, comme la première fois, une lune immense permettait d’y voir comme au crépuscule. Les rues étaient vides. Je reconnus les toits des maisons qui déclinaient là où se trouvait l’escalier qui conduisait au Moineau. Un peu plus loin, la vue était bouchée. Les bâtiments étaient plus hauts que dans la Cité, leurs ombres couraient dans les venelles, qui me semblaient encore plus étroites.
Commenter  J’apprécie          101
La Cité susurre aux maudits. La Cité bourdonne et pépie. La musique fait vibrer les entrailles de la terre. Elle rend fous ceux qui l'entendent.
Commenter  J’apprécie          100
La sagesse populaire se chargeait de rappeler que la folie était une maladie atavique.
Commenter  J’apprécie          81
Le meurtre est le dernier de nos recours, lorsque l’éloquence et la corruption ne suffisent plus.
Commenter  J’apprécie          80
-Le nécessaire, comme tu dis, n'est rien d'autre qu'une barbarie utile. Ce que je fais n'est pas plus odieux, c'est juste que personne d'autre que moi n'en voit le sens. (p57)
Commenter  J’apprécie          70
L'argent achète le pouvoir et le pouvoir génère l'argent.
Commenter  J’apprécie          60
-Le pouvoir et l'argent, Nohamux. L'argent achète le pouvoir, et le pouvoir génère l'argent. (p332)
Commenter  J’apprécie          63






    Lecteurs (2225) Voir plus



    Quiz Voir plus

    La fantasy pour les nuls

    Tolkien, le seigneur des ....

    anneaux
    agneaux
    mouches

    9 questions
    2498 lecteurs ont répondu
    Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

    {* *}