Je n'ai jamais encore pu lire "
Martin cet été", où
Bernard Chambaz raconte le décès de son fils et ce qui en suivit, peu de temps après: trop impressionnant!
Je me suis résolu à aborder ce récit en me disant que 20 ans plus tard, au cours d'une traversée d'est en ouest des Etats-Unis à vélo, le ton serait différent: je pourrais l'entendre.
La mélancolie qu'expriment les souvenirs liés aux derniers moments de son fils, la traversée des paysages "fin du monde", l'évocation de Lindbergh et de T Roosevelt (dont la perte d'un enfant a bouleversé leur vie), ainsi que sa fuite en avant sur le vélo, tout concourt à supporter encore mieux cette vie, malgré sa cruauté et son absence de sens.
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