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Critique de MinervaEmerson


Victor et Marie-José sont dans la même quatrième et mis à part ce détail, ils n'ont, en apparence, rien en commun : l'un écoute les Rolling Stones l'autre Beethoven ; l'un est un cancre l'autre une surdouée. Il suffira pourtant d'un simple contrôle de maths pour chambouler définitivement leur vie. Parce que souvent, un secret, c'est moins lourd quand on est deux à le porter…
Je ne connaissais pas le récit de Pascal Rutter avant d'avoir la chance de lire cette BD. En revanche, j'avais déjà lu le travail de Joris Chamblain et d'Anne-Lise Nalin avec le superbe « Journal d'un enfant de lune ». Je n'ai donc pas hésité longtemps devant leur nouvelle collaboration. Et le résultat, une fois encore, est magnifique. Les planches aux couleurs automnales sont un régal pour les yeux et complètent à la perfection un scénario sans faute.
« le Coeur en braille » est une histoire qui tourne beaucoup autour de la perte (d'un être cher, d'une faculté, d'une étiquette…) mais sans jamais tomber dans l'excessif et nous offre une incroyable leçon (encore !) de résilience.
Une BD humaine, parfois drôle, souvent poétique et surtout touchante à mettre, sans hésitation, entre toutes les mains.
Je remercie sincèrement Dargaud via le site Netgalley (#NetGalleyFrance) pour m'avoir permis de découvrir ce petit bijou (#LeCoeurenbraille ).
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