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Critique de theannashaw
Il y a des histoires dont on voudrait qu'elles ne se terminent jamais, des univers que l'on quitte à regret, des personnages dont on se sépare difficilement. C'est le cas de Cerise, l'héroïne de la bande dessinée Les carnets de Cerise, dont l'ultime tome paraissait en novembre dernier.
Cerise a bien grandi depuis le début de ses aventures et a fait quelques découvertes en chemin qui lui ont fait perdre un peu de son insouciance. A travers une correspondance avec sa maman, l'apprentie écrivain va tenter de rassembler les pièces éparpillées de sa mémoire et de comprendre ce qui s'est passé dans son enfance qui la hante encore aujourd'hui.
Comme toujours, j'ai trouvé les dessins d'Aurélie Neyret sublimes de douceur, de poésie et de tendresse. C'est avec un talent qui n'est plus à démontrer que la dessinatrice illustre à merveille les moments fort de la petite Cerise, et donne au scénario de Joris Chamblain une dimension quasi-magique.
Le scénario, parlons-en justement. Au fil des tomes, les aventures de Cerise sont devenues moins innocentes et moins naïves. Cerise grandit et perd de sa candeur enfantine pour se poser des questions plus matures. J'ai adoré la regarder grandir, même si c'est parfois au prix de révélations douloureuses, lesquelles éclatent au grand jour dans ce dernier tome.
Une nouvelle fois, Joris Chamblain nous offre une histoire réaliste et touchante, pleine de tendresse et de douceur. Une histoire d'amour à tous les sens du terme : l'amour filial, celui des amis et des gens qui nous entourent, l'amour qui blesse, l'amour perdu, l'amour qui ne suffit pas toujours pour aider ceux qu'on aime, les amours neufs… A travers le dialogue enfin retrouvé d'une mère et de sa fille, c'est une véritable ode à l'amour qui nous est présentée.
Et bien évidemment, parce que toutes les bonnes choses ont une fin, les pages défilent et les noeuds dans la tête et le coeur de Cerise se dénouent petit à petit, pour ne laisser qu'une impression de calme et d'apaisement à la fin. Cerise a bien grandi, elle est plus incroyable et forte que jamais, et nous la laissons là, aux portes de l'adolescence et d'une nouvelle aventure, le sourire aux lèvres, les larmes aux yeux et le coeur débordant d'affection et de fierté pour celle qui est finalement devenue presque une amie.
Si les premiers tomes de la série m'avaient touchée par leur poésie et leur capacité à faire des événements même les plus infimes de la vie de grandes aventures, cet ultime opus m'a bouleversée par sa maturité et sa beauté. Une beauté qui m'a fait verser quelques larmes, je dois bien l'admettre, particulièrement à la lecture des remerciement de Joris Chamblain et Aurélie Neyret, aussi poétiques que l'univers qu'ils ont créé.
Un cinquième et dernier tome qui clôt à merveille une série qui fut pour moi un vrai coup de coeur, et dont la beauté, l'optimisme et les petites références culturelles cachées au coeur des dessins vont vraiment me manquer. Il ne me reste plus maintenant qu'à relire la série pour faire revivre encore un peu la magie.
Lien : https://mabibliothequerose.b..
Cerise a bien grandi depuis le début de ses aventures et a fait quelques découvertes en chemin qui lui ont fait perdre un peu de son insouciance. A travers une correspondance avec sa maman, l'apprentie écrivain va tenter de rassembler les pièces éparpillées de sa mémoire et de comprendre ce qui s'est passé dans son enfance qui la hante encore aujourd'hui.
Comme toujours, j'ai trouvé les dessins d'Aurélie Neyret sublimes de douceur, de poésie et de tendresse. C'est avec un talent qui n'est plus à démontrer que la dessinatrice illustre à merveille les moments fort de la petite Cerise, et donne au scénario de Joris Chamblain une dimension quasi-magique.
Le scénario, parlons-en justement. Au fil des tomes, les aventures de Cerise sont devenues moins innocentes et moins naïves. Cerise grandit et perd de sa candeur enfantine pour se poser des questions plus matures. J'ai adoré la regarder grandir, même si c'est parfois au prix de révélations douloureuses, lesquelles éclatent au grand jour dans ce dernier tome.
Une nouvelle fois, Joris Chamblain nous offre une histoire réaliste et touchante, pleine de tendresse et de douceur. Une histoire d'amour à tous les sens du terme : l'amour filial, celui des amis et des gens qui nous entourent, l'amour qui blesse, l'amour perdu, l'amour qui ne suffit pas toujours pour aider ceux qu'on aime, les amours neufs… A travers le dialogue enfin retrouvé d'une mère et de sa fille, c'est une véritable ode à l'amour qui nous est présentée.
Et bien évidemment, parce que toutes les bonnes choses ont une fin, les pages défilent et les noeuds dans la tête et le coeur de Cerise se dénouent petit à petit, pour ne laisser qu'une impression de calme et d'apaisement à la fin. Cerise a bien grandi, elle est plus incroyable et forte que jamais, et nous la laissons là, aux portes de l'adolescence et d'une nouvelle aventure, le sourire aux lèvres, les larmes aux yeux et le coeur débordant d'affection et de fierté pour celle qui est finalement devenue presque une amie.
Si les premiers tomes de la série m'avaient touchée par leur poésie et leur capacité à faire des événements même les plus infimes de la vie de grandes aventures, cet ultime opus m'a bouleversée par sa maturité et sa beauté. Une beauté qui m'a fait verser quelques larmes, je dois bien l'admettre, particulièrement à la lecture des remerciement de Joris Chamblain et Aurélie Neyret, aussi poétiques que l'univers qu'ils ont créé.
Un cinquième et dernier tome qui clôt à merveille une série qui fut pour moi un vrai coup de coeur, et dont la beauté, l'optimisme et les petites références culturelles cachées au coeur des dessins vont vraiment me manquer. Il ne me reste plus maintenant qu'à relire la série pour faire revivre encore un peu la magie.
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