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Critique de keisha
Ryan et son père foncent vers l'hôpital, transportant sa main sectionnée dans une glacière. Lucy et son professeur Georges Orson quittent leur ville universitaire pour s'installer dans la maison de famille très très isolée de Georges, "une bâtisse victorienne à deux étages dotée de tout ce qui fait une maison hantée : tourelle, galerie circulaire, lucarnes et cheminées en encorbellement, comble sur pignons et bardeaux festonnés. " Miles ne peut s'empêcher de rechercher son jumeau Hayden dans toute l'Amérique, en vain. Pour l'instant il se dirige vers le cercle arctique.
Trois histoires qui alternent, chacune pouvant donner matière à un roman, les personnages prenant vie très aisément. Sauf que bien sûr, la question demeure : "mais quel est le lien ?". le lecteur, intéressé qu'il est par ces personnages, est récompensé de sa patience par l'intrusion de petits détails, comme tout ce temps passé sur internet par le père de Ryan et Georges Olson, évidemment sans parler des mystérieux russes. Mais surtout ces identités multiples endossées par Ryan, Hayden et les autres brouillent les pistes. Plus profondément se pose la question de l'identité, ne sommes-nous qu'un nom? Lucy par exemple ne sait plus si elle aime Georges autant sous une autre identité. "Si tout cela n'était que pure invention, que restait-il?" "Etaient-ils vraiment tombés amoureux? Sans doute, se dit-elle, même si maintenant l'idée lui paraissait saugrenue puisque "Georges Orson" n'existait même pas."
(Mon petit coeur dickensien a particulièrement apprécié l'utilisation inattendue de la maison d'Apre-vent)
Malgré une lecture vigilante car les billets des lecteurs précédents qui annonçaient une jolie manipulation, je n'ai pu éviter totalement la surprise finale... Restait alors à démonter et remonter les pièces du puzzle!
Joliment brillant et intelligent!
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
Trois histoires qui alternent, chacune pouvant donner matière à un roman, les personnages prenant vie très aisément. Sauf que bien sûr, la question demeure : "mais quel est le lien ?". le lecteur, intéressé qu'il est par ces personnages, est récompensé de sa patience par l'intrusion de petits détails, comme tout ce temps passé sur internet par le père de Ryan et Georges Olson, évidemment sans parler des mystérieux russes. Mais surtout ces identités multiples endossées par Ryan, Hayden et les autres brouillent les pistes. Plus profondément se pose la question de l'identité, ne sommes-nous qu'un nom? Lucy par exemple ne sait plus si elle aime Georges autant sous une autre identité. "Si tout cela n'était que pure invention, que restait-il?" "Etaient-ils vraiment tombés amoureux? Sans doute, se dit-elle, même si maintenant l'idée lui paraissait saugrenue puisque "Georges Orson" n'existait même pas."
(Mon petit coeur dickensien a particulièrement apprécié l'utilisation inattendue de la maison d'Apre-vent)
Malgré une lecture vigilante car les billets des lecteurs précédents qui annonçaient une jolie manipulation, je n'ai pu éviter totalement la surprise finale... Restait alors à démonter et remonter les pièces du puzzle!
Joliment brillant et intelligent!
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