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Critique de gill


Depuis 1866, une fantastique épopée bouleverse le centre et l'ouest des États-Unis, tout juste sortis de la guerre de sécession.
Deux compagnies rivales, l'Union Pacific et la Central Pacific, se sont lancées dans une gigantesque entreprise : relier l'Atlantique au Pacifique par une voie ferrée jetée à travers tout le continent.
Les deux lignes progressent l'une vers l'autre.
Une rivalité implacable les oppose !
Partie de l'est, l'Union Pacific est dirigée par le général Dodge et les frères Casement...
A Fort-Navajo, Blueberry est aux arrêts de rigueur, depuis dix jours, pour avoir dévasté, avec son six-coups, tout un saloon dont le patron, paraît-il, trichait au poker !
Une lettre vient le sortir de son cachot.
Le général Dodge a besoin d'un spécialiste des indiens et l'a fait affecter à l'Union Pacific.
Le lieutenant et Red-Neck Wooley, son guide, entament alors un périlleux voyage qui doit les mener de Fort-Navajo jusqu'à la tête de ligne de l'Union Pacific aux limites du Nebraska et du Wyoming....
Le texte est signé Charlier, les dessins de Giraud.
Cette nouvelle aventure est le préambule du deuxième cycle de la série.
"Le cheval de fer", "l"homme aux poings d'acier", "la piste des sioux" et "général tête jaune" sont les quatre aventures qui vont le composer.
La légende de Mike S. Blueberry est en marche.
Les dessins de Jean Giraud, qui n'est encore pas Moebius, sont somptueux.
Le récit de Jean-Michel Charlier est passionnant, tendu et inventif.
Annoncée, en novembre 1966, par la superbe couverture du 370ème numéro de "Pilote", cette nouvelle aventure fait rebondir la série, va l'ancrer dans la durée et l'installer, pour les jeunes lecteurs du journal d'Astérix et Obélix, comme la référence du genre.
Cela tombait à pic, Mike, à Fort-Navajo, n'avait plus de whisky et avait envie de changer d'air... sans compter que le général Dodge est une vieille connaissance et qu'il va retrouver, en bien mauvaise posture, ce damné poivrot de Jimmy Mac Clure...

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