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Critique de Davalian
Selon un modèle devenu désormais habituel, Cavalier bleu regroupe trois récits mettant en scène Mike Steve Blueberry. Les deux premières histoires sont liées et achèvent une histoire débutée précédemment…
Nous revoilà en pleine Guerre de sécession et notre protagoniste ne cesse d'être balancé d'un camp à l'autre. Traître nordiste pour les uns et traître sudiste pour les autres, le héros trouve difficilement sa place et le lecteur peut être agacé par ces moments de doute. Fort heureusement, des événements viennent mobiliser notre attention et éviter toute forme d'ennui. Les histoires sont intéressantes à suivre et nous surprennent. Bon certes, pas sur tout la ligne (le destin d'Harriet notamment), mais le potentiel est bien là.
La dernière histoire (même si elle intervient dans les environs de fort Navajo) est peut-être moins immersive, plus prévisible, malgré un dénouement humoristique et l'apparition d'un personnage appelé à un grand avenir. D'ailleurs, il est uniquement question d'action. Lue aujourd'hui elle donne l'impression d'étoffer l'album. Les adeptes l'apprécieront toutefois beaucoup pour les références qu'elle offre.
L'on pourra également se désoler du traitement des dessins. L'orientation comics est ici évidente et pas forcément réussie : trop de couleurs, ou au contraire pas assez de couleurs. La surenchère ne paie pas toujours. Les ellipses entre les différents récits (rendus nécessaires par le format retenu) ne sont pas des plus heureuses non plus.
Cavalier bleu est un album déterminant pour la suite de la série. Il s'agit donc d'un incontournable, même s'il l'on peut regretter une certaine baisse de régime.
Nous revoilà en pleine Guerre de sécession et notre protagoniste ne cesse d'être balancé d'un camp à l'autre. Traître nordiste pour les uns et traître sudiste pour les autres, le héros trouve difficilement sa place et le lecteur peut être agacé par ces moments de doute. Fort heureusement, des événements viennent mobiliser notre attention et éviter toute forme d'ennui. Les histoires sont intéressantes à suivre et nous surprennent. Bon certes, pas sur tout la ligne (le destin d'Harriet notamment), mais le potentiel est bien là.
La dernière histoire (même si elle intervient dans les environs de fort Navajo) est peut-être moins immersive, plus prévisible, malgré un dénouement humoristique et l'apparition d'un personnage appelé à un grand avenir. D'ailleurs, il est uniquement question d'action. Lue aujourd'hui elle donne l'impression d'étoffer l'album. Les adeptes l'apprécieront toutefois beaucoup pour les références qu'elle offre.
L'on pourra également se désoler du traitement des dessins. L'orientation comics est ici évidente et pas forcément réussie : trop de couleurs, ou au contraire pas assez de couleurs. La surenchère ne paie pas toujours. Les ellipses entre les différents récits (rendus nécessaires par le format retenu) ne sont pas des plus heureuses non plus.
Cavalier bleu est un album déterminant pour la suite de la série. Il s'agit donc d'un incontournable, même s'il l'on peut regretter une certaine baisse de régime.
