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Critique de gabrielleviszs


J'ai entendu parler de ce livre comme d'un livre qu'il fallait absolument lire. Bon, automatiquement, je freine lorsque c'est le cas, surtout que la couverture est… rose. Non, mais ROSE quoi, comment un livre peu avoir une telle couleur ? Surtout lorsque l'on voit la VO, pourquoi avons-nous le droit à ça? Je déteste le rose, voila c'est dit, c'est fait, bref à part la couverture qui me refile de l'urticaire, je dois dire que j'ai été agréablement surprise par l'écriture qui est légère par moment et empressée à d'autre. Mais il y a aussi le coté ironique de l'histoire et le fait que nous avons les pensées soi-disant d'un mec, pardon un homme, même si c'est la même chose.

Drew Evans est donc le héro de cette histoire. Nous commençons par lire qu'il est malade, la grippe, oui bien sur… Sauf que Monsieur se sent tellement nul, qu'il se laisse aller et préfère faire comme s'il avait une bonne grippe plutôt que d'affronter ce qu'il ressent. J'ai déjà vu un homme avoir cette maladie et c'est tout à fait cela : c'est grognon, ça râle toutes les deux minutes, ça ne bouge pas, c'est gnan-gnan, c'est à l'article de la mort. Alors que nous si nous avons la grippe ? (Quand je dis nous, je parle des femmes hein) Nous devons continuer à nous occuper des enfants s'il y en a, de la maison, des courses, du boulot et garder le sourire sinon Môssieur fait la tronche ! Donc pour ma part, l'auteure à très bien reflété cet état de grave dépression lors d'une grippe sur un mec.

Mais passons ces détails, Drew est un homme qui travaille dur, il est dans la finance. Mais il est également un beau gosse, imbu de lui-même au passage. La banque dans laquelle il se trouve appartient à sa famille, mais ce n'est pas pour autant qu'il est privilégié. La preuve, Kate Brooks, une nouvelle arrivante dans ladite entreprise va le faire tomber de haut. Elle est travailleuse et veut se faire un nom dans ce monde impitoyable qu'est la finance. Kate est belle, intelligente, vive d'esprit et surtout ambitieuse, tout à fait le portrait de Drew, sauf qu'elle est fiancée, amoureuse de son homme et fidèle. Contrairement à notre héro qui est un Casanova des temps moderne.

Kate plait énormément à Drew, surtout qu'ils se sont rencontrés la veille, mais il y à un hic et pas n'importe lequel : il ne mélange pas travail et plaisir, ce qui est enfin à son honneur. Oui, j'écris bien enfin parce que le peu que j'ai lu du départ montre que Drew ne fait que se servir sur les femmes, même s'il ne les laisse pas miroiter plus qu'une partie de sexe. le fait qu'il ne puisse pas l'approcher de trop près va le rendre exécrable envers cette jeune femme et lui faire vivre un véritable enfer. Cela peut passer de l'emprunt de livres qu'elle aurait besoin, à des pertes de dossier. Bref de véritables gamineries qui pourraient tout de même contribuer à la perte de leur emploi. Jusqu'à ce que la frontière entre cette haine vouée à l'échec et l'attirance qu'ils ont l'un pour l'autre va céder.

Mais tout ne sera pas parfait, Drew n'est pas un chevalier en armure prêt à sauver une princesse et Kate n'est pas une princesse à sauver. Leur relation va prendre plusieurs tournants jusqu'à… jusqu'à cette fameuse grippe et que le déroulement de la fin de l'histoire se mette en place.

Le vocabulaire est plus cru, parfois vulgaire, accompagné de jurons, à croire que les hommes ne pensent qu'à ça, ne font que ça, ne font pas dans les sentiments et surtout grossier au passage – mais cela ne vient pas forcément que des hommes, des femmes sont tout ça à la fois également. L'auteur nous bombarde d'humour, ce qui allège le texte, car à force je pense que j'en aurais eut marre de lire qu'il ne cesse de penser à la poitrine, ou fesses, ou la rouquine – il aime les rousses – ou les jumelles, enfin tout ce qui pourrait libérer son service trois pièces.

J'ai beaucoup aimé l'amie de Kate, Delores. Waouh, quelle femme ! Elle ne mâche pas ses mots, à aucun moment et surtout pas en face des hommes. C'est une bombe sexuelle qui fait peur aux mecs et qu'est-ce que j'ai pu rire à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche pour parler et dire les quatre vérités à quiconque et surtout à l'encontre de Drew. Jack et Mathew, les meilleurs amis de Drew sont des cas à leur façon également, même s'il me semble qu'ils en ont un peu plus dans la tête :p

J'ai un gros coup de coeur à Mackenzie. Cette gosse est géniale, en plus elle se fait de la tune tranquillement. Ah les pots à gros mots – nous en avons un aussi et croyez moi, par moment il se rempli trop vite – mais c'est sans compter sur son innocence et les dialogues qu'elle peut avoir avec son oncle, Drew. Une véritable bouffée d'air qu'elle apporte.

La suite : http://chroniqueslivresques.eklablog.com/tangled-tome-1-love-game-emma-chase-a109206882
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