La Grande Arche de La Défense

Divers débats sont nés, ici ou là, sur le point de savoir si l’Arche ainsi construite était bien comme l’avait souhaité [l’architecte danois] Johan Otto von Spreckelsen avant qu’il abandonne en juillet 1986 [ ]. L’avancement des études et la succession de difficultés de tous ordres, notamment politiques, survenues en cascade après son départ, ont exigé que tel ou tel choix [ ] soit effectué par son successeur, l’architecte Paul Andreu [du Groupe ADP].

Le monument ressemble exactement à ce que promettaient les maquettes de Spreckelsen ; il en est même la splendide transfiguration dans le béton, le marbre, le verre et les fers éclatants. Avec, en plus, ce qui naît d’émouvant et d’assez difficile à peser a priori : l’échelle, la force, la justesse de l’espace, cette magie qui est celle de très rares bâtiments et qui, rapidement, émerveilla ici les foules de visiteurs saisies de l’inexplicable sentiment du sacré. P112