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Critique de bdelhausse
Anne-James Chaton est un performeur. Il a écrit et composé, interprété, un spectacle autour de l'affaire La Pérouse... on devrait sans doute dire le mythe La Pérouse. Puis il a écrit le livre, reproduisant le spectacle.
Chaton invoque les créatures de la mer. Les marins. Les vaisseaux. Les anses, les baies, les mers, les criques. Les monstres marins. Ils sont tous conviés au chevet de la Pérouse. L'instant est grave, un marin s'est perdu. Un marin s'est fourvoyé. Il a bifurqué à babord, alors qu'il fallait aller à tribord... Ou vice-versa. Enfin c'est très grave, en effet. Il faut Bligh, Long John Silver ou Christian sur le Bounty pour nous éclairer. Agatha Christie, Shakespeare... sont aussi de la partie. Ils n'ont pas leur pareil pour interroger les présumés coupables ou leurs personnages.
Chaton envisage 23 hypothèses... certaines crédibles, d'autres franchement burlesques. du léviathan aux cannibales, du naufrage à la mutinerie. de la prérévolution aux Sirènes... Et pourquoi pas une désertion tant qu'on y est...
Le livret est un peu décousu, il est parfois difficile de se repérer. Les hypothèses sont entrecoupées de réflexions intéressantes ou de chants de marins moins judicieux. On appréciera l'effort de documentation, de vocabulaire (impressionnant), de lieux et d'atmosphère marine... déployé par Anne-James Chaton. Clairement, le texte doit être vu en spectacle, on devine la flamboyance et la verve, la gouaille du comédien lors de textes qui se prêtent fort bien à la mise en scène.
Chaton termine sur une info qui tend à penser que La Pérouse a survécu à un naufrage. Un Geoff GingerPeace, citoyen néo-zélandais, descendant de maoris, semble avoir comme ancêtre un LaPaixRousse croisé par des explorateurs anglais... Grâce à cet ouvrage, La Pérouse ne restera pas seulement le personnage principal d'une attraction du Puy du Fou (que mon aîné adore, pour l'anecdote).
Pour l'anecdote, j'avais sélectionné le livre sur base d'un prénom que je pensais féminin... pour le Challenge Plumes féminines 2021... Raté, mais découverte sympa quand même.
Chaton invoque les créatures de la mer. Les marins. Les vaisseaux. Les anses, les baies, les mers, les criques. Les monstres marins. Ils sont tous conviés au chevet de la Pérouse. L'instant est grave, un marin s'est perdu. Un marin s'est fourvoyé. Il a bifurqué à babord, alors qu'il fallait aller à tribord... Ou vice-versa. Enfin c'est très grave, en effet. Il faut Bligh, Long John Silver ou Christian sur le Bounty pour nous éclairer. Agatha Christie, Shakespeare... sont aussi de la partie. Ils n'ont pas leur pareil pour interroger les présumés coupables ou leurs personnages.
Chaton envisage 23 hypothèses... certaines crédibles, d'autres franchement burlesques. du léviathan aux cannibales, du naufrage à la mutinerie. de la prérévolution aux Sirènes... Et pourquoi pas une désertion tant qu'on y est...
Le livret est un peu décousu, il est parfois difficile de se repérer. Les hypothèses sont entrecoupées de réflexions intéressantes ou de chants de marins moins judicieux. On appréciera l'effort de documentation, de vocabulaire (impressionnant), de lieux et d'atmosphère marine... déployé par Anne-James Chaton. Clairement, le texte doit être vu en spectacle, on devine la flamboyance et la verve, la gouaille du comédien lors de textes qui se prêtent fort bien à la mise en scène.
Chaton termine sur une info qui tend à penser que La Pérouse a survécu à un naufrage. Un Geoff GingerPeace, citoyen néo-zélandais, descendant de maoris, semble avoir comme ancêtre un LaPaixRousse croisé par des explorateurs anglais... Grâce à cet ouvrage, La Pérouse ne restera pas seulement le personnage principal d'une attraction du Puy du Fou (que mon aîné adore, pour l'anecdote).
Pour l'anecdote, j'avais sélectionné le livre sur base d'un prénom que je pensais féminin... pour le Challenge Plumes féminines 2021... Raté, mais découverte sympa quand même.
