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Critique de Viracocha
Je préviens, je vais certainement contraster avec les critiques globalement positives (qui m'étonnent je dois l'avouer). J'avais été vraiment déçu par le tome 3, mais malheureusement, j'avais acheté le tome 3 et le 4 ensemble, enthousiaste après la lecture des deux premiers volets. J'ai donc laissé passer un certain temps avant de décider de redonner ma chance à Maxime Chattam, considérant que de l'eau avait coulé sous les ponts...
Bon, je dois reconnaître qu'il se lit assez vite et facilement, j'ai très vite englouti la première moitié du bouquin, non par réel plaisir mais parce qu'il a une capacité à pondre des chapitres courts qui nous laissent en suspens et qui nous donnent plus que l'envie, je dirais l'obligation de lire le suivant. Mais cette qualité inhérente aux écrivains qui écrivent des "page turner" n'a pas suffi à m'emporter jusqu'à la fin du livre.
L'histoire m'a vraiment paru répétitive et lassante. L'intrigue souffre d'imagination et se différencie trop peu de ce que l'on a vécu dans les trois premiers tomes pour avoir réussi à m'emporter avec elle de façon effrénée. On assiste plus ou moins aux mêmes méchants, avec les mêmes "effets spéciaux", toujours ce ciel avec ces mêmes éclairs, et ce qui se veut comme une révolution spirituelle du monde se fonde sur la reconstruction d'un monde plutôt proche du notre, du moins en termes de valeurs (seule l'opposition entre les Maturs et les Pans demeure vraiment inédite). Pour le reste, ils construisent des villages, des habitations, des théâtres, des auberges, s'entraînent, élaborent des armes... J'ai même trouvé un certain paradoxe dans ce nouveau monde, c'est le rapport avec le monde animal et la conscience par rapport au meurtre. En effet, Chattam nous montre que certains personnages souffrent du fait d'avoir dû se battre et tuer, soit les adultes, soit des créatures plutôt effrayantes pour ne pas dire démoniaques, mais ça ne les dérange pas d'élever et de tuer pour les manger d es animaux inoffensifs. Ça reste quand même très paradoxal, ça devrait être plus traumatisant et gênant, pour moi, de tuer des espèces amicales que de tuer des créatures hostiles pour assurer sa propre survie.
Enfin, je trouve que son récit utilise trop de scènes de confrontation et de combat qui se construisent plus ou moins à chaque fois de la même façon et qui sont lassantes et répétitives. Il passe un peu à côté à mon avis du côté spirituel et philosophique qu'il voulait apporter à son histoire. Sa narration souffre de profondeur méta-physique à mon humble avis, ou tout simplement de maturité. Ce qui est dommage, car globalement, j'aime bien les contours de son univers, les longs marcheurs, les noms de village, de créatures, et tout plein de choses. Mais grossomodo, je m'ennuie et j'ai l'impression de lire chaque fois la même histoire mais écrite différemment. Une fois, ça prend, deux fois, ça commence un peu à me soûler et là je finis par dire stop.
L'aventure Maxime Chattam s'arrête là pour moi. J'apprécie le talent de l'auteur mais il me laisse sur ma faim.
Lien : http://www.chrisreduniverse...
Bon, je dois reconnaître qu'il se lit assez vite et facilement, j'ai très vite englouti la première moitié du bouquin, non par réel plaisir mais parce qu'il a une capacité à pondre des chapitres courts qui nous laissent en suspens et qui nous donnent plus que l'envie, je dirais l'obligation de lire le suivant. Mais cette qualité inhérente aux écrivains qui écrivent des "page turner" n'a pas suffi à m'emporter jusqu'à la fin du livre.
L'histoire m'a vraiment paru répétitive et lassante. L'intrigue souffre d'imagination et se différencie trop peu de ce que l'on a vécu dans les trois premiers tomes pour avoir réussi à m'emporter avec elle de façon effrénée. On assiste plus ou moins aux mêmes méchants, avec les mêmes "effets spéciaux", toujours ce ciel avec ces mêmes éclairs, et ce qui se veut comme une révolution spirituelle du monde se fonde sur la reconstruction d'un monde plutôt proche du notre, du moins en termes de valeurs (seule l'opposition entre les Maturs et les Pans demeure vraiment inédite). Pour le reste, ils construisent des villages, des habitations, des théâtres, des auberges, s'entraînent, élaborent des armes... J'ai même trouvé un certain paradoxe dans ce nouveau monde, c'est le rapport avec le monde animal et la conscience par rapport au meurtre. En effet, Chattam nous montre que certains personnages souffrent du fait d'avoir dû se battre et tuer, soit les adultes, soit des créatures plutôt effrayantes pour ne pas dire démoniaques, mais ça ne les dérange pas d'élever et de tuer pour les manger d es animaux inoffensifs. Ça reste quand même très paradoxal, ça devrait être plus traumatisant et gênant, pour moi, de tuer des espèces amicales que de tuer des créatures hostiles pour assurer sa propre survie.
Enfin, je trouve que son récit utilise trop de scènes de confrontation et de combat qui se construisent plus ou moins à chaque fois de la même façon et qui sont lassantes et répétitives. Il passe un peu à côté à mon avis du côté spirituel et philosophique qu'il voulait apporter à son histoire. Sa narration souffre de profondeur méta-physique à mon humble avis, ou tout simplement de maturité. Ce qui est dommage, car globalement, j'aime bien les contours de son univers, les longs marcheurs, les noms de village, de créatures, et tout plein de choses. Mais grossomodo, je m'ennuie et j'ai l'impression de lire chaque fois la même histoire mais écrite différemment. Une fois, ça prend, deux fois, ça commence un peu à me soûler et là je finis par dire stop.
L'aventure Maxime Chattam s'arrête là pour moi. J'apprécie le talent de l'auteur mais il me laisse sur ma faim.
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