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Critique de isajulia


Après avoir été sur la liste d'attente de la bibliothèque de mon quartier pendant de long mois, j'ai sauté de joie quand j'ai reçu le mail m'annonçant que mon tour était enfin arrivé pour emprunter ce nouveau cru de notre cher Maxime national.
Ni une, ni deux, une fois l'exemplaire en main et malgré une saleté de crève qui me cloue au lit, je m'attaque à ce pavé qui promet d'ores et déjà un retour aux sources pour tous les fans de la Trilogie du Mal dont je fais partie. Autant vous dire que pour cette lecture, j'ai mis le mode emmerdeuse en route, prête à pinailler dès que le moindre signe d'ennui aurait été susceptible de se présenter.

Heureusement ça commence bien, voire même très bien car nous voilà plongés en direct dans l'intrigue avec le personnage D Alexis, gendarme à la BR de Bagnolet, en route pour ce que l'on pourrait appeler "le trou du cul du monde" afin de convaincre Richard Mikelis, le meilleur criminologue de France qui se paye une retraite volontaire au fond des bois pour profiter de sa famille, d'apporter son aide dans une enquête qui commence sérieusement à piétiner. Deux tueurs, un qui répond au nom du Fantôme, l'autre de la Bête, deux tueurs dont la barbarie est sans limites et qui ne laissent aucune trace sur les lieux de leurs forfaits sauf un mystérieux symbole, un *e gravé dans la chair de leurs victimes. Malheureusement pour Alexis, son instinct lui a fait cruellement défaut car pas question pour Mikelis de reprendre du service et ce malgré le côté intéressant de l'affaire. le crime, il a assez donné ! Tenus d'agir dans l'urgence pour anticiper d'autres meurtres éventuels, Alexis et ses partenaires de la BR, Ludivine et Segnon, vont avoir du pain sur la planche car le Fantôme et la Bête vont tout simplement leur offrir un aller simple à destination de l'horreur...

Je préfère y aller franco, les neuf cercles de l'enfer, c'est carrément le monde merveilleux des bisounours à côté de ce qu'il se passe dans ce livre. Je suis partie avec un a-priori au départ, craignant retrouver une pâle copie de la Trilogie du Mal, finalement Maxime Chattam nous montre toute l'étendue de son talent et renouvelle le genre qui a fait son succès. La conjuration primitive, c'est la violence à l'état pur, ce qu'il y a de pire dans les bas instincts de l'être humain. Moi qui pensait qu'il y avait des limites au vice, je n'ai pas été déçue de la note. Tout est réuni dans ce thriller pour ne plus avoir envie de le lâcher. Les personnages sont au top, le suspense va crescendo et surtout ce que j'aime particulièrement avec Chattam, c'est cette façon de garder un côté très esthétique même quand la situation est insoutenable. Certains auteurs tomberaient vite dans le gore écoeurant mais là on assiste aux pires abominations sans avoir la nausée et le pire c'est qu'on en redemande !
Mon impression de départ était donc mauvaise car ce livre est une réussite, que ceux qui aiment Chattam n'attendent plus, vous allez adorer. Quand à moi je freine mon impatience et je ne dirait qu'une chose pour conclure : vivement la suite !
A lire !
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