"Voilà. C'est fini."
La série Wollodrïn est terminée.
Le superbe dessin de Jérôme Lereculey, magnifié par les couleurs de Lou nous ont apporté une histoire qui fera date par sa générosité.
Car c'est la caractéristique majeure que je retiens du scénario de David Chauvel : sa générosité et un sens de l'ouverture aux autres qui fait bien souvent défaut de nos jours.
Mais... Car il y a un "mais".
Je ne sais pas quoi penser de ce dernier album.
Il m'a ému.
Les ressorts dramatiques fonctionnent bien, mais...
Spoil :
- Je ne comprends pas comment un être qui a haï le monde entier pendant des millénaires peut renoncer à sa haine aussi rapidement.
- Je ne comprends pas comment il a pu accepter aussi facilement que son peuple, dont il a pleuré la disparition toute sa vie, lui demande de se suicider. Logiquement, sa haine aurait dû s'enflammer contre les siens, non ?
- Je ne comprends pas comment la fille d'Onimaku a accepté de se suicider également, et avec elle tous ceux qui l'ont protégée. Le peuple exilé est doué d'une force de persuasion exceptionnelle !
- Je ne comprends pas comment en 20 ans des peuples qui se faisaient une guerre impitoyable sans même se rappeler pourquoi en sont venus à revivre si simplement ensemble.
Toutes ces incohérences donnent l'impression d'un volume de clôture de saga "parce qu'il fallait bien".
L'histoire aurait peut-être mérité un diptyque de plus ?
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