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Critique de RonanBreizh
Participer à une opération Masse Critique, c'est oser se laisser surprendre, c'est s'affranchir des chaînes de ses habitudes, c'est ouvrir ses fenêtres sur de nouvelles contrées loin de ses frontières initiales.
Je remercie donc Babelio et les éditions Gaelis de m'avoir permis de faire connaissance avec Adrien Allonfleur. Ce personnage, créé par Irène Chauvy, évolue dans le Paris du Second Empire qui hésite encore à entrer dans la modernité hausmanienne.
Officier dans l'escadron des Cent-gardes chargé de la protection rapprochée de l'Empereur, Adrien Allonfleur se voit confier par son souverain une bien étrange affaire de meurtres.
Peu familier da la littérature policière, je dois confesser qu'ici, je ne me suis pas ennuyé. Cet Adrien Allonfleur m'est apparu plutôt sympathique. Cynique, torturé par son histoire personnelle, aimant les femmes et la bouteille, ancien combattant désabusé de Solférino, sa densité humaine est touchante. L'atmosphère du Paris de 1860 y ait aussi pour beaucoup.
Côté écriture, j'ai retrouvé ici un peu de l'Adamsberg de Fred Vargas avec ce petit côté brumeux et nonchalant touché par la grâce d'intuitions fulgurantes.
Premier tome d'une série de 6, ce roman en souffre un peu. L'auteur ménage son effet et c'est un peu rageant. Mais à part ce bémol, c'est une lecture agréable.
Je remercie donc Babelio et les éditions Gaelis de m'avoir permis de faire connaissance avec Adrien Allonfleur. Ce personnage, créé par Irène Chauvy, évolue dans le Paris du Second Empire qui hésite encore à entrer dans la modernité hausmanienne.
Officier dans l'escadron des Cent-gardes chargé de la protection rapprochée de l'Empereur, Adrien Allonfleur se voit confier par son souverain une bien étrange affaire de meurtres.
Peu familier da la littérature policière, je dois confesser qu'ici, je ne me suis pas ennuyé. Cet Adrien Allonfleur m'est apparu plutôt sympathique. Cynique, torturé par son histoire personnelle, aimant les femmes et la bouteille, ancien combattant désabusé de Solférino, sa densité humaine est touchante. L'atmosphère du Paris de 1860 y ait aussi pour beaucoup.
Côté écriture, j'ai retrouvé ici un peu de l'Adamsberg de Fred Vargas avec ce petit côté brumeux et nonchalant touché par la grâce d'intuitions fulgurantes.
Premier tome d'une série de 6, ce roman en souffre un peu. L'auteur ménage son effet et c'est un peu rageant. Mais à part ce bémol, c'est une lecture agréable.
