AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.6/5 (sur 102 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1954
Biographie :

Auteur de romans policiers historiques, Irène Chauvy, passionnée de littérature et d’histoire, a commencé à écrire en 2008, sur un coup de tête, et n’a plus arrêté depuis. Le choix de la période qu’elle choisit comme cadre de ses romans, le Second Empire, s’est fait tout naturellement après la lecture d’auteurs tels que Théodore Zeldin, Alain Corbin, Pierre Miquel, Éric Anceau et Marc Renneville… Car, plus que les événements, c’est l’histoire des mentalités qui l’intéresse et la fascine. Cette époque fut foisonnante tant sur le plan des réalisations techniques et industrielles que sur celui des idées et cela ne pouvait pas échapper au flair et à l’imagination d’Irène Chauvy.

En 2011, elle présente un manuscrit au concours « ça m’intéresse – Histoire » présidé par Jean-François Parot, La Vengeance volée, dont le héros, Hadrien Allonfleur est un officier qui deviendra l’enquêteur officieux de Napoléon III. Son ouvrage gagne le Grand Prix ouvert aux auteurs de romans policiers historiques, et sera édité dans la collection Grands Détectives 10/18.

Son écriture précise, fluide et agréable, plonge avec facilité le lecteur dans un contexte historique dont la qualité des références et les informations oubliées ne peuvent que séduire les amateurs d’Histoire. Irène Chauvy sait mener ses enquêtes et ses lecteurs de main de maître, et nous fait voyager dans le temps. Les descriptions, les détails et le caractère des personnages sont si réalistes que le simple fait de fermer les yeux nous fait marcher à leur côté en plein suspense.

Plus qu’un univers, c’est un tourbillon aux parfums d’antan et empreint d’une réalité parfois sinistre qui vous entraîne à chaque ligne. Des crinolines aux dentelles aiguisées, des hauts-de-forme remplis de secrets et des jardins et forêts aux odeurs de crimes forment le quotidien des personnages d’Irène Chauvy qui vous ouvrent généreusement leurs portes et vous invitent à venir redécouvrir le passé et mener leurs investigations à leurs côtés.

En plus de la série des Enquêtes d’Hadrien Allonfleur (capitaine des cent-gardes) éditée aux Éditions Gaelis, Irène Chauvy poursuit l’écriture de ses romans policiers historiques avec Les Enquêtes de Jane Cardel sous la Troisième République ; puis avec Quand les Masques tomberont et Enfin, l’Aube viendra, des romances policières qui se déroulent entre 1875 et 1882.

Une nouvelle enquête du Capitaine Hadrien Allonfleur, À l’Ombre des sucrières, sera disponible en décembre, ainsi que l’int
+ Voir plus
Source : Editeur
Ajouter des informations
Bibliographie de Irène Chauvy   (25)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Les Enquêtes de Jane Cardel, Tome 1, Divination fatale. Irène Chauvy. Gaelis Éditions.


Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Etaient-ce ses anciens métiers - cuisinière, racolage et plus si affinités, près des fortifs - qui l'amenaient à être aussi soupçonneuse de son prochain, ou sa vertu refaite à neuf qui la rendait intransigeante ?
Commenter  J’apprécie          70
- Ca meurt beaucoup autour de nous, vous ne trouvez pas, Martefon ?
Je me penchai et mis ma tête entre les paumes de mes mains.
- Essayons de garder vivants ceux qui nous restent, dit le vieux en venant me tapoter l'épaule.
Commenter  J’apprécie          60
- Nous sommes en novembre, Monsieur Allonfleur, pour quelques jours encore. C'est le mois des morts. Demandez aux anciens, ils vous expliqueront qu'il ne faut pas sortir la nuit. C'est dangereux. Les esprits sont en promenade.
Commenter  J’apprécie          50
J'avais vu trop de soldats crever à mes côtés pour être désolé ou concerné par sa mort, mais il aurait été vain de ma part de nier que cette indifférence dissimulait mal une mélancolie qui me collait à la peau.
Commenter  J’apprécie          50
Quoi de plus discret que de correspondre avec sa maîtresse par poste restante ?
Commenter  J’apprécie          50
Il lui fit l’amour avec tendresse. Elle réclama plus et il ne se déroba pas. Il y avait chez la jeune femme une énergie joyeuse qui le surprit. Il fut émerveillé devant tant de simplicité et d’impétuosité ; ce qu’il n’avait pas l’habitude de trouver auprès de ses conquêtes. Elle était si généreuse dans ses transports qu’il eut envie de lui rendre la pareille.
Durant le temps qu’il la caressa, elle garda les yeux clos. Mais alors qu’il la pénétrait, elle les ouvrit, et quand il vit son regard chavirer, il eut une pointe de fierté à être le premier et son plaisir en fut décuplé.
Commenter  J’apprécie          20
XTRAIT

Paris 1864

J’étais en train de traîner la malle-cabine du palier jusque dans ma chambre quand les ferrures jouèrent et un livre glissa sur le tapis. La couverture en cuir souple, tannée par des années de manipulations, contenait les « Pensées » de l’Empereur romain Marc-Aurèle.
Mon père me l’avait offert la veille de mon entrée à Saint Cyr. Je l’avais emporté et l’avais encore avec moi lorsque je suis parti pour la guerre en Italie. Je l’ai feuilleté pour la première fois un soir au bivouac et ne l’ai plus jamais refermé complètement. Mon père mort, j’avais perdu toute occasion de lui dire combien il avait eu raison de glisser ce viatique dans mon havresac. Un opuscule fatigué, désormais taché de sang que je coinçais entre ma chemise et ma veste d’uniforme avec le même soin que je mettais à seller mon cheval.
J’en connaissais des passages par cœur. Oh ! Que toutes choses sont vite englouties : les corps par la terre, leur mémoire par le temps, murmurai-je en caressant avec mes doigts la reliure.
Et je me retrouvai quatre ans plus tôt.
Commenter  J’apprécie          10
''L’humour était la seule défense que j’avais trouvée pour ne pas prendre de plein fouet les mauvaises surprises de la vie.'' Capitaine Hadrien Allonfleur
Commenter  J’apprécie          20
Ne vous fiez pas à ce visage d’ange. Croyez-moi ! Cette femme est dangereuse. Elle se prétend l’égale de l’homme. Elle a non seulement désuni à jamais deux êtres qui s’aimaient, mais elle représente également un risque pour la pérennité de notre société ainsi que pour la tranquillité d’esprit de vos épouses et de vos filles !
Commenter  J’apprécie          10
Anaïs frissonna de plaisir. L’amour physique lui avait manqué. Était-ce mal ? Mais déjà Adrian l’étendait sur les draps. Elle se releva pour l’aider à se déshabiller à son tour et le tira vers elle. Elle sentit son corps vibrer et répondre à ses caresses. Elle n’eut qu’une furtive pensée pour Charles puis s’abima dans une jouissance qu’elle n’avait jamais connue. Le passé et le futur furent abolis, elle était uniquement présente à elle même, à la douleur exquise du plaisir que lui donnait cet homme qu’elle connaissait à peine, mais en qui pourtant elle savait pouvoir confier sa vie sans trembler. Il était doux, craignant de lui faire mal, elle l’encercla alors de ses jambes pour lui montrer qu’elle n’avait peur de rien. Et ils fusionnèrent dans un même cri.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Irène Chauvy (101)Voir plus

Quiz Voir plus

Tête de Mule.

Alphonse Daudet : La mule du ........?.......

Pape
mort

5 questions
66 lecteurs ont répondu
Thèmes : animalierCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}