Au delà de l'amour fou d'Om Hassan pour son petit-fils mourant, qui la mènera justement aux bords de la folie à mesure que l'enfant dépérit, c'est aussi une chronique sociale de l'Egypte de 1948. Les bourgades pauvres du Caire, les délateurs, l'épidémie, le monde paysan, la Terre, le Nil sont des personnages à part entière que décrit
Andrée Chedid.
Youssef Chahine avait su en tirer l'essence dans son adaptation cinématographique, avec une Dalida qui avait incarné, voire été hanté, (par) ce très beau personnage féminin.
L'espoir, la foi, voire le déni en remède à un petit corps qui s'affaiblit, cela suffira-t-il ?
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