Les poèmes de François Chang sont beaux, lisses et ronds comme des galets travaillés par la mer et patinés par le temps. Épurés comme des estampes, allant droit à l'essentiel, ils ne sont cependant pas dépourvus de cette souplesse qui fait du vers une sorte de calligraphie parfaite. J'en ai aimé l'élégance et la simplicité, la volonté d'atteindre le coeur de ce qui est dit à partir de leurs apparences et ce sens du mystère où derrière les mots les plus simples se cache la méditation la plus profonde.
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