Une légère fraîcheur
Les hauts paulownias, forts, denses, se mêlent aux bambous obscurs
Les pépiements des jeunes hirondelles se font rares, longue journée d'été
Seul, assis dans le kiosque au bord de l'eau, les manches pleines de vent,
De ce monde, la sensation est merveilleuse quand naît une légère fraîcheur
Le jardin du Sud
Avec la rosée claire, l'aube point dans le ciel d'été
Dans le jardin en friche, l'air de la campagne circule
Les poules d'eau au loin flottent comme de la neige
Sur l'étang là bas, les lotus sont parés de rouge
Dans la forêt dense, on ignore la chaleur
On s'y promène en barque sans jamais se lasser
Soudain nettoyé de la chaleur et de la clameur,
Longuement je siffle, le vent plein la poitrine.
Pour fuir la chaleur tout le monde court comme un fou
seul le maître de méditation ne quitte pas sa cellule
la chaleur ne pénètrerait-elle pas dans cette salle de méditation?
à garder le cœur calme en vérité le corps reste toujours frais