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Critique de vilvirt
"Mon coeur restera de glace", ce sera un peu la claque de ce début d'année. Je m'attendais à lire quelque chose de dur mais pas autant. Il faut avoir le coeur bien accroché. Certaines scènes sont d'une cruauté insoutenable. Mais derrière ce récit de guerre qui n'en est pas vraiment un et se lit comme un thriller palpitant, on trouve de riches idées qui s'entremêlent pour former l'écheveau d'une intrigue méticuleusement pensée.
Quel livre.
L'histoire se déroule sur trois époques (1918, 1944 et 2020) liées entre elles par un mystère révélé à la toute fin. C'est une sorte de fable cruelle, à la fois poétique et métaphorique sur l'homme, son animalité, sa violence et les extrémités dont il est capable. La partie qui se déroule en 44 met en scène une troupe de SS perdus au coeur d'une forêt profonde hantée par un mystérieux Croquemitaine qui les traque sans relâche.
La légende se mêle à la réalité la plus atroce, brouillant les frontières du bien et du mal et le décor participe au malaise du lecteur. L'auteur se fait fort de montrer le vrai visages des soldats et l'impact de la plus sordide des réalités sur leur existence. Il est avant tout question d'ambivalence, de traumatismes, d'absence de choix, de folie.
On connaît tous l'ennemi allemand. le bourreau. Pourtant, les choses sont plus complexes que ça et l'auteur, avec un style étonnamment sensible et envoûtant, travaille à nous faire voir les événements sous un autre angle. le lecteur est alors immergé dans un récit qui prend la dimension d'un conte macabre, soulignant la manière dont les hommes peuvent être affectés par leur propre folie meurtrière.
Je suis ressortie vidée par cette lecture. Sans mots. C'est un récit qui vous agrippe et vous oblige à revoir vos conceptions sur la vie, sur les hommes, sur L Histoire, en dépassant la simple volonté de désigner des coupables.
À découvrir.
Quel livre.
L'histoire se déroule sur trois époques (1918, 1944 et 2020) liées entre elles par un mystère révélé à la toute fin. C'est une sorte de fable cruelle, à la fois poétique et métaphorique sur l'homme, son animalité, sa violence et les extrémités dont il est capable. La partie qui se déroule en 44 met en scène une troupe de SS perdus au coeur d'une forêt profonde hantée par un mystérieux Croquemitaine qui les traque sans relâche.
La légende se mêle à la réalité la plus atroce, brouillant les frontières du bien et du mal et le décor participe au malaise du lecteur. L'auteur se fait fort de montrer le vrai visages des soldats et l'impact de la plus sordide des réalités sur leur existence. Il est avant tout question d'ambivalence, de traumatismes, d'absence de choix, de folie.
On connaît tous l'ennemi allemand. le bourreau. Pourtant, les choses sont plus complexes que ça et l'auteur, avec un style étonnamment sensible et envoûtant, travaille à nous faire voir les événements sous un autre angle. le lecteur est alors immergé dans un récit qui prend la dimension d'un conte macabre, soulignant la manière dont les hommes peuvent être affectés par leur propre folie meurtrière.
Je suis ressortie vidée par cette lecture. Sans mots. C'est un récit qui vous agrippe et vous oblige à revoir vos conceptions sur la vie, sur les hommes, sur L Histoire, en dépassant la simple volonté de désigner des coupables.
À découvrir.
