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Critique de lagrandestef
Ce livre flirte entre réel et fantastique.
Le rythme est intéressant : trois grandes parties, chacune subdivisée en courts chapitres . Au début du livre , les lieux et heures sont précis (Los Angeles, Californie- mardi 27 mai , 8 heures) et plus on avance dans l'histoire plus les repères spatio-temporels sont volontairement flous et imprécis (Terre des hommes, ou pour finir Ici.Là-bas)
A partir de la deuxième, quelques pages d'un blog d'un des protagonistes "rêveries personnelles", avec des référence scientifiques.
Les deux personnages principaux de cette histoire sont Léo, homme d'une quarantaine d'années, à la tête du premier network TV et radio de Los Angeles, dont la devise est aller vite et garder de l'avance sur les autres, et sa fille, la petite Juliette, 7ans, au caractère bien trempé. La maman de Juliette et femme de Leo, Gabrielle, est morte 3 ans auparavant dans un accident de voiture et Leo n'a pas pu annoncer cette nouvelle à sa fille . Juliette croit que sa maman est toujours en vie, qu'elle a seulement perdue la mémoire,
" Partout
Elle la voyait partout.
Au détour d'un couloir, d'une rue, ou noyée dans la foule.
Elle en était sûre, elle allait la revoir.
Elle était peut-être partie depuis maintenant combien? Trois doigts de la main? Mais un jour, elle reviendrait.Papa pensait qu'elle ne rentrerait jamais de son grand voyage, mais il se trompait, c'était IMPOSSIBLE. Une maman ne quitte pas comme ça pour la vie une petite fille de sept ans. 9a ne s'est jamais vue. Non, il lui était arrivé quelque chose, et elle avait sa petite idée ;: maman avait perdu la mémoire." (p19)..
Un jour, Juliette débarque dans le bureau de son père, convaincue qu'elle a vu sa maman sur des écrans de télévision, et tombe en catalepsie. Quasiment au même moment , Léo est contacté par Franck Waterlinck, fondateur de Renaissance, organisation dont le but est de "comprendre et décrypter tous les phénomènes mystérieux qui peuplent les contes et les légendes anciennes comme modernes: ovnis...failles temporelles...apparitions...".Franck l'informe que ses instruments ont détecté sur les radios une mélodie subliminal qui ne ressemble à rien de connu, pas "humaine", et paraissant composée d'une quasi-infinité de voix de tous les horizons, de toutes les races, se mêlant d'une manière incroyablement harmonieuse".Laissant sa fille, Léo rejoint Franck......
Ce livre fait allusion à de nombreuse références scientifiques: mécanique quantique,(téléportation, intrication), impact de l'observation, et par exemple la question intéressante "Pourquoi ce qui se passe au niveau de l'infiniment petit n'a pas de répercussion "connue sur notre quotidien ? en d'autre termes, pourquoi sommes-nous "solides", alors que les électrons qui constituent les atomes qui nous constituent ont une infinité de positions simultanés". J'aurais aimé que ces questions soient un plus approfondies, mais ceci aurait peut-être rendu la lecture de ce livre un peu plus difficile.
A partir de la seconde partie, l'auteur fait alterner monde réel et mondes parallèles, réel et réalité modifiée,
Il joue également avec les distorsions de l'espace-temps, la notion de temps réel vs temps perçu. On y parle également d'un fameux centre de recherches de l'Armée américaine, perdu quelque part dans le désert d'Arizona (mythe moderne ou réalité?)
Il est aussi question d'ange et de Dieu (même si ce n'est pas explicite dans le roman, c'est en tout cas ce que j'ai perçu)
"...les éclairs faisaient rage, déchirant le voile de brume qui ait envahi l'espace...et révélant par instants sublimes celui qui était resté depuis l'aube des temps dans l'ombre,au coeur de l'invisible...présence ressentie avec une subtilité profonde, mais jamais portée aux sens...
L'homme lui avait donné mille noms.
.Les érudits avaient disserté sans fin sur son sexe...
Les artistes l'avaient vu en chérubin...
ou en majesté...
lls lui avaient donné des ailes...
Et c'était maintenant au coeur de ce dôme fantastique, qu'il s'offrait à la perception de celui qui voulait bien voir......." (p.259)
Et bien sûr il est question d'Amour, celui de Juliette pour sa maman .Et si l'amour était une énergie formidable repoussant les limites de ce que nous connaissons?
Ce livre se lit très vite; l'écriture est fluide (j'ai trouvé des ressemblances avec Levy ou Musso), les pages aérées et une mention tout particulière à la mise en page.
Voilà donc un premier roman très prometteur et auteur que je ne manquerai pas de suivre.
Note : 17/20
Lien : http://lagrandestef.over-blo..
Le rythme est intéressant : trois grandes parties, chacune subdivisée en courts chapitres . Au début du livre , les lieux et heures sont précis (Los Angeles, Californie- mardi 27 mai , 8 heures) et plus on avance dans l'histoire plus les repères spatio-temporels sont volontairement flous et imprécis (Terre des hommes, ou pour finir Ici.Là-bas)
A partir de la deuxième, quelques pages d'un blog d'un des protagonistes "rêveries personnelles", avec des référence scientifiques.
Les deux personnages principaux de cette histoire sont Léo, homme d'une quarantaine d'années, à la tête du premier network TV et radio de Los Angeles, dont la devise est aller vite et garder de l'avance sur les autres, et sa fille, la petite Juliette, 7ans, au caractère bien trempé. La maman de Juliette et femme de Leo, Gabrielle, est morte 3 ans auparavant dans un accident de voiture et Leo n'a pas pu annoncer cette nouvelle à sa fille . Juliette croit que sa maman est toujours en vie, qu'elle a seulement perdue la mémoire,
" Partout
Elle la voyait partout.
Au détour d'un couloir, d'une rue, ou noyée dans la foule.
Elle en était sûre, elle allait la revoir.
Elle était peut-être partie depuis maintenant combien? Trois doigts de la main? Mais un jour, elle reviendrait.Papa pensait qu'elle ne rentrerait jamais de son grand voyage, mais il se trompait, c'était IMPOSSIBLE. Une maman ne quitte pas comme ça pour la vie une petite fille de sept ans. 9a ne s'est jamais vue. Non, il lui était arrivé quelque chose, et elle avait sa petite idée ;: maman avait perdu la mémoire." (p19)..
Un jour, Juliette débarque dans le bureau de son père, convaincue qu'elle a vu sa maman sur des écrans de télévision, et tombe en catalepsie. Quasiment au même moment , Léo est contacté par Franck Waterlinck, fondateur de Renaissance, organisation dont le but est de "comprendre et décrypter tous les phénomènes mystérieux qui peuplent les contes et les légendes anciennes comme modernes: ovnis...failles temporelles...apparitions...".Franck l'informe que ses instruments ont détecté sur les radios une mélodie subliminal qui ne ressemble à rien de connu, pas "humaine", et paraissant composée d'une quasi-infinité de voix de tous les horizons, de toutes les races, se mêlant d'une manière incroyablement harmonieuse".Laissant sa fille, Léo rejoint Franck......
Ce livre fait allusion à de nombreuse références scientifiques: mécanique quantique,(téléportation, intrication), impact de l'observation, et par exemple la question intéressante "Pourquoi ce qui se passe au niveau de l'infiniment petit n'a pas de répercussion "connue sur notre quotidien ? en d'autre termes, pourquoi sommes-nous "solides", alors que les électrons qui constituent les atomes qui nous constituent ont une infinité de positions simultanés". J'aurais aimé que ces questions soient un plus approfondies, mais ceci aurait peut-être rendu la lecture de ce livre un peu plus difficile.
A partir de la seconde partie, l'auteur fait alterner monde réel et mondes parallèles, réel et réalité modifiée,
Il joue également avec les distorsions de l'espace-temps, la notion de temps réel vs temps perçu. On y parle également d'un fameux centre de recherches de l'Armée américaine, perdu quelque part dans le désert d'Arizona (mythe moderne ou réalité?)
Il est aussi question d'ange et de Dieu (même si ce n'est pas explicite dans le roman, c'est en tout cas ce que j'ai perçu)
"...les éclairs faisaient rage, déchirant le voile de brume qui ait envahi l'espace...et révélant par instants sublimes celui qui était resté depuis l'aube des temps dans l'ombre,au coeur de l'invisible...présence ressentie avec une subtilité profonde, mais jamais portée aux sens...
L'homme lui avait donné mille noms.
.Les érudits avaient disserté sans fin sur son sexe...
Les artistes l'avaient vu en chérubin...
ou en majesté...
lls lui avaient donné des ailes...
Et c'était maintenant au coeur de ce dôme fantastique, qu'il s'offrait à la perception de celui qui voulait bien voir......." (p.259)
Et bien sûr il est question d'Amour, celui de Juliette pour sa maman .Et si l'amour était une énergie formidable repoussant les limites de ce que nous connaissons?
Ce livre se lit très vite; l'écriture est fluide (j'ai trouvé des ressemblances avec Levy ou Musso), les pages aérées et une mention tout particulière à la mise en page.
Voilà donc un premier roman très prometteur et auteur que je ne manquerai pas de suivre.
Note : 17/20
Lien : http://lagrandestef.over-blo..
