Une histoire toute simple, comme il y en a sous toutes les latitudes : un jeune aristo', Laurent, orphelin qui se fait dépouiller par des «tontons» indignes... sa vie d'enfant presque abandonné, vivant près de la nature et auprès des paysans (nous sommes en France, durant les années 1500)... et puis l'aventure. A cette époque, il n'y avait que la mer qui attirait. C'est la découverte, par hasard, de la vie de marin, puis la rencontre forcée (enlevé par des corsaires algériens de la taïfa de Kheir-ed-Din Barberousse) d'Alger et de la vie méditerranéenne. C'est surtout la rencontre avec le courage et la générosité des corsaires dits «barbaresques», alors dirigés par Barberousse. Et leur respect du droit ! Ils aideront le jeune «héros» à punir ceux qui lui ont fait du mal et à récupérer son héritage détourné.
Ne pas oublier qu'en 1543, Barberousse alla au secours du roi de France pour l'aider à reprendre Nice occupée par Charles Quint. Et sa flotte resta six mois sur les côtes de Provence. Vrai ou faux ? Mais, nous dit l'auteure, durant ces six mois, les femmes de Toulon n'eurent d'yeux que pour un corsaire blond qui faisait battre tous les coeurs... On l'appelait Laurent-Raïs !
Avis :Léger, passionnant, attirant...
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«Il ne faut pas confondre les corsaires avec les pirates. Alors que ces derniers étaient des aventuriers qui sillonnaient la mer pour leur profit, les corsaires, eux, naviguaient pour le compte de leur gouvernement» (p 170).