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Critique de Apikrus


Gouri se rend dans la ville où il vivait avec sa famille.
Sur le trajet, il s'arrête chez des amis, à quelques dizaines de kilomètres de sa destination interdite : Pripiat, la ville qui jouxtait l'ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl. La catastrophe du 26 avril 1986 a marqué un tournant dans la vie de chacun. Ceux qui sont encore en vie y ont beaucoup perdu : un ou plusieurs proches, la santé, un cadre de vie. Gouri ne fera pas revenir sa fille à la vie, mais il a besoin de ce retour à Pripiat, fut-ce au péril de sa santé.

En 120 pages (édition Points), l'auteur met en évidence la profondeur de l'empreinte de la catastrophe sur les lieux, sur les corps et les esprits. En peu de mots, les personnages se disent beaucoup de choses, de ce qui leur reste de vie et d'eux-mêmes. La vodka libère la parole, direz-vous ! Certes, les discussions se déroulent souvent autour d'une bouteille, mais elle fait ici simplement partie du décor.
Seuls quelques aspects de la catastrophe de Tchernobyl sont évoqués dans ce court roman, mais ces détails disent beaucoup de son impact sur la vie des riverains.
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