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Critique de iris29


J'aime beaucoup les éditions Liana Levi, c'est souvent la promesse de romans policiers qui ne ressemblent pas aux autres, c'est le cas pour celui-ci . L'auteur est indien, a fait ses études aux USA , puis est venu habiter Londres, cela donne un joli et joyeux mélange, de culture occidentale et indienne, un peu comme le héros forcé de quitter l'Inde où il a sérieusement "merdé" en tant que policier. Désormais serveur dans le restaurant indien d'amis de son père (policier comme lui, mais à la retraite), Kamil essaie de digérer ce qui lui est arrivé, quand au cours d'une soirée de boulot chez un particulier richissime (un ami d'enfance de son patron et de son père), ce dernier est brutalement assassiné. Aussitôt le gérant du restaurant, et sa famille chargent Kamil de résoudre le crime, mais Kamil n'a pas les cartes pour enquêter à Londres, d'autant qu'il n'a qu'un visa de touriste et qu'il bosse au black, à Brick Lane, le quartier indien.

A travers des allers-retours passé/présent, Londres/Calcutta, Ajay Chowdhury brosse un portrait de l'Inde pas vraiment joli- joli. Corruption, élites qui se permettent tout, intimidation, il ne fait pas bon être policier en Inde. Et à vrai dire, il ne fait pas bon enquêter dans sa communauté anglaise, non plus, sauf si on n'a pas peur de la vérité. L'auteur signe un premier roman , qui j'espère deviendra une série, car elle est riche de promesses : double culture, mal du pays , petits arrangement avec la justice. Rien n'est blanc ou noir dans ce premier épisode. le compose , cinquante nuances de gris, du plus vertueux ou plus pourri, milles arômes et épices, des personnages savoureux... (Ah, les tee-shirts à messages d'Anjoli, la fille du patron de Kamil ! ).
Flic d'un jour, flic toujours...

Une récompense et une aquisition des droits audiovisuels sont venus couronner ce premier essai.
Vivement la suite !...
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