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Critique de lechristophe


"La maison du péril" est une enquête d'Hercule Poirot qui se situe chronologiquement après "Le train bleu", donc fin années 20 début années 30.
Poirot, qui a pris sa retraite, continue à se prélasser dans les stations balnéaires que fréquente la haute société de l'époque. Après la Riviera française dans "Le train bleu", il séjourne, en compagnie de Hastings, dans un hôtel de luxe de Saint-Loo, ville balnéaire (fictive) de Cornouailles. Dans les jardins de l'hôtel, les deux hommes font la connaissance de Nick Buckley, une pétillante jeune femme, propriétaire du manoir voisin surnommé la maison du péril. Sous les yeux de Poirot elle semble avoir échappé à une tentative d'assassinat puisque son chapeau présente un trou provoqué par une balle d'arme à feu. Dans la discussion, elle lui apprend qu'elle a survécu à divers "accidents" qui ont étrangement émaillé ces derniers jours (chutes d'objets lourds, rupture de câble de frein...). Aussitôt, Poirot décide de la protéger et commence son enquête. Evidemment, Nick est entourée de personnages tout aussi intrigants les uns que les autres : une amie-ennemie, un antiquaire qui étale une fortune qu'il n'a pas, un marin capitaine amoureux transi, un cousin notaire taciturne, un couple de domestiques étranges, un couple de locataires envahissants venus d'Australie, et une jeune cousine fille de pasteur et oie blanche...
Qui parmi tous ces personnages ose continuer ses machinations malgré la présence du grand Poirot dans les parages ? Car les tentatives se multiplient jusqu'au tragique, mettant les petites cellules grises du détective belge au supplice.
Heureusement, après une nuit d'intense réflexion, Poirot, dans un de ses célèbres finals dont il a le secret, nous révèlera le nom dé l'étonnant coupable.

Dommage pour moi, je me souvenais de l'histoire (sûrement les conséquences de l'abus de vision d'épisodes de l'excellente série "Les petits meurtres d'Agatha Christie") mais cela m'a permis de lire le roman en guettant le moment où Hercule Poirot découvre la solution.
Un petit bémol, j'ai trouvé qu'Agatha Christie n'avait pas assez travaillé Hastings qui traverse le roman en ne faisant ni ne disant grand chose. A la lecture, je me l'imaginais dans toutes les scènes restant debout les bras ballants...
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