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Critique de Biblioroz


Anthony Cade a plutôt le tempérament d'un aventurier, donc pas du tout en adéquation avec ce petit boulot de guide touristique qu'il s'efforce de remplir en parfait gentleman, tout en déplorant les multiples gloussements de ces femmes entre deux âges qu'il doit accompagner.
La rencontre d'un vieil ami va lui offrir de l'action en le chargeant de remettre à un éditeur londonien les Mémoires de feu le comte Stylptich d'Herzoslovaquie dans lesquels il semblerait y avoir des révélations qu'il vaudrait mieux ignorer pour éviter tout scandale ou autres désagréments politiques.

Agatha nous embarque donc encore une fois dans une intrigue politico-financière et la tâche de Mr Cade sera plus ardue qu'il n'y paraît, même si ce dernier ne se laisse nullement impressionner par des assaillants politiques qui tentent de se procurer les Mémoires dès son arrivée sur le sol anglais.
C'est sur le ton de la plaisanterie qu'Anthony fera face au tour inattendu que prendra cette mission insolite où deux crimes surgiront sur ses pas, l'un chez l'exquise Virginia, l'autre dans la belle demeure seigneuriale de Chimneys. Il ne prend pas du tout l'affaire au sérieux et, avec une étonnante désinvolture, donne un ton très drôle à ses aventures.

Je me suis un peu embourbée dans les personnages par manque de concentration sur cet imbroglio politique. Les tenants et aboutissants de cette affaire de pouvoir, de vol et d'intérêts pétroliers, même s'ils sont succinctement évoqués, n'ont pas réussi cette fois-ci à me captiver.
Bien sûr, Chimneys regorge de suspects pour nous perdre au milieu de ses boiseries ancestrales et à côté des politiciens et hommes d'affaires une petite idylle se fait jour, comme souvent dans ces petits romans d'aventures.
Heureusement, le superintendant Battle est fort intéressant avec son ton neutre en toute occasion qui représente l'exemple même de l'inimitable flegme anglais !
Et surtout, je me suis profondément attachée au propriétaire du manoir, ce milord, avec ses longs soupirs, qui fait de terribles efforts pour s'esquiver de sa propre demeure et se dérober discrètement aux fâcheux évènements qui y ont lieu. J'aurais fait comme lui : fuir devant ces affaires politiques rasantes !
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