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Critique de Kenehan


Challenge Petits Plaisirs 2014/2015

Un tome dramatique teinté d'une petite lueur d'espoir...
C'est les larmes aux yeux que Watanuki sort de son lit. Yukô n'en même pas large non plus. Sa mine est triste. Mais ce n'est que le début d'une plongée vertigineuse vers la tristesse et la violence. Kohané est au coeur de cet opus. Elle en est le personnage principal. Conspuée, elle n'est plus une star mais sert d'indicateur pour mesurer le pouvoir des autres médiums. Après tout, c'est une menteuse donc les autres disent forcément la vérité (logique non ?). Malheureusement, Kohané est l'authenticité, la vérité incarnée. D'une bonté d'âme sans équivalent, c'est vraiment dur de la voir souffrir sous le joug de sa mère. Mais comme toujours dans les cas de violences, ce n'est pas simple. La souffrance amène la souffrance. La mère de Kohané est une femme qui a souffert des adultères répétés de son mari, de l'abandon de celui-ci. Elle s'est renfermée, emprisonnant par la même sa fille, dans un désir de vengeance qui les précipitent toutes les deux dans un enfer quotidien.
Mais rien n'est dû au hasard chez Clamp. Ce n'est pas une coïncidence si le père d'Himawari travaille dans les studios enregistrant les émissions de Kohané, ce n'est pas une coïncidence si Watanuki a rencontré Kohané, ce n'est pas un hasard si Kohané abrite en elle une des plumes de Sakura etc. Tout est lié, tout à un sens, tout sert un but.
Clamp enfonce le clou de l'inéluctabilité des évènements et met en évidence une fois de plus l'interaction invisible qui existe entre les personnages. Un échange continu s'opère entre les protagonistes et chacun évolue au contact de l'autre.

Si ce tome s'achève sur une note plus douce, plus sereine, plus heureuse avec la réalisation du voeu de Kohané, il ne nous aura pas échappé que la boutique de Yukô a commencé à disparaître pendant quelques instants...
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