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Critique de Zephirine


Corps à corps, le titre nous l'annonce sans ambigüité, Sylvestre Clancier y parle du corps, de la chair, la peau, les os. Il nous parle de l'osmose entre corps et vie, et cette vie qui peut-être la mort.
« C'est la vie même/ qui à la fin s'annule/ se justifie en son essence même/ la mort qui est encore la vie. »
Le corps, c'est celui de la mère qui donne la vie, ce nouveau corps : « le vagin qui vagit/ la nouvelle âme en vie. ».
Et la naissance d'un enfant, « cette promesse à venir » est toujours émouvante. le poète est aussi un père qui s'émerveille de cette vie nouvelle tout en se questionnant sur ce mystère
« Toute naissance recèle/ la même indéchiffrable/ question/ qui restera/ sans réponse. »
Sous ses yeux s'affirme l'enfant confiant et neuf qui « applaudit encore au spectacle de la vie ».
L'enfant chemine vers la lumière et deviendra adulte, s'enfuira « elle trouvera le bleu/ le plaisir de l'envol. »
A cette fille devenue femme, le père ne peut que souhaiter de vivre sa propre vie, de trouver son propre chemin.
« Voici ma fille/ ce que je te souhaite. »
C'est dans une langue lumineuse et pudique qu'un époux, un père parle du corps vivant, de l'amour des corps, et de la naissance.
Avec ce « Corps à corps », Sylvestre Clancier nous place au coeur même de la vie.

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