Elle permit aux Rois mages de connaître la naissance du Messie et de se rendre jusqu'à lui :
l'Etoile dont nous parle
Arthur C. Clarke est celle de Bethléem, et sa puissance incendiaire révèle ses secrets aux explorateurs galactiques du futur. le ton de cette nouvelle est à l'image de son sujet et vacille entre beauté cosmique et vertige du néant, les espaces infinis se rejoignant soudain dans la révélation d'un sens divin. A contre-courant de l'idée généralement répandue selon laquelle les progrès technologiques permettront à l'humanité de se dévêtir de ses derniers relents religieux, la rencontre physique avec
l'Etoile démolit des siècles de remise en question athée. Longue plainte s'en suit, mélancolique et terrorisée, d'une poésie rare et pudique : « Jamais aucun vaisseau d'exploration ne s'est autant éloigné de la Terre ; nous nous trouvons à présent aux frontières de l'univers connu. Nous étions partis à la recherche de la Nébuleuse du Phénix, nous l'avons trouvée et nous revenons avec notre fardeau de connaissances. J'aimerais pouvoir m'en décharger, mais je vous appelle en vain du fond des siècles et des années-lumière qui nous séparent. »
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