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Critique de ninamarijo


A partir d'un rite funéraire du pays de Toraja dans les îles Sulawesi et de la perte d'un ami, Philippe Claudel nous convie dans un essai philosophique, à réfléchir sur la fragilité de la vie, à méditer sur l'amitié et la mort.
Ainsi, chez les Toraja la mort est très présente au quotidien, certaines cérémonies funéraires sont très symboliques, les corps des bébés sont déposés dans le tronc d'un arbre qui en grandissant les avale et les porte ainsi vers le ciel. La symbolique est forte, le monde vivant qui se mêle intimement au monde des morts, dans la vie nous pouvons être cet arbre pour ceux que nous avons aimé et qui ont disparu, la vie est fragile certes, mais, nous pouvons abolir les frontières entre vivants et morts. «Nous autres vivants sommes emplis par les rumeurs de nos fantômes».
Même s'il parle de la maladie et de la mort, ce livre est une célébration de la vie il apporte quelques réponses à nos interrogations, comment continuer à vivre après un deuil ? La belle image du rite des Toraja est un sacré trésor !
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