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Critique de PhilippeCastellain


J'ignorais que 'L'otage' avait une suite, j'en sais gré à ma liseuse de me l'avoir signalé. Une suite plus oubliée encore que l'original...

Des années ont passé. Louis-Philippe Ier règne, et l'industrie prospère. Nous retrouvons le baron Turelure vieilli, usé jusqu'à la corde, mais toujours bon oeil et bonne tête pour les coups tordus, et la dent toujours aussi dure. Il a une maîtresse juive, Sichel, avec le père de laquelle il est en affaire. Il a un fils, le capitaine Louis de Turelure-Coûfontaine. Un nom à grincer des dents. Faut-il le préciser, père et fils se haïssent. Parti en Algérie, le fils a bâti de ses propres mains un domaine pour lequel il s'est endetté jusqu'au cou, jusqu'à dix mille francs que lui a prêté sa fiancée, Lumîr. Mais cet argent n'était pas à elle, elle n'en était que la porteuse. Il appartenait à une cause. L'indépendance polonaise.

Nouvelle époque, nouvelles combines. L'empire et la révolution ne sont plus que des souvenirs, une nouvelle ère de prospérité règne, les colonies se développent, le chemin de fer s'étend. Louis n'est qu'amertume, haine, mépris pour ce sale animal de Turelure qu'il sent vivre en lui. En Algérie, il a voulu redevenir Coûfontaine, mais le Turelure l'a rattrapé. le voici de retour dans ce trou de Champagne, ruiné, aux abois, face à un père lui refusant tout secours. Et Lumîr réclame son dû...

Dure suite d'une oeuvre dure.
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