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Critique de Marti94


Une histoire simple mais terrible.
Bernard Clavel saisit le moment de la débâcle allemande dans le Jura en 1944 pour raconter ce qui est arrivé à Ferdinand Bringuet et montrer que la guerre ce n'est pas seulement des morts, il y a aussi les vivants qui restent traumatisés.

Alors que les colonnes allemandes traversent le village, tout le monde se terre, volets fermés.
Un jeune sous-officier allemand frappe chez Maria et Ferdinand Bringuet. Il veut lui voler son vélo qui se trouve dans la cave. Alors l'ancien cheminot à la retraite qui n'est pourtant pas un résistant voit rouge et réussit à immobiliser le soldat.
Avec l'aide de sa femme, de son voisin Jérôme et Joseph qu'ils sont allés chercher parce qu'il est en lien avec le maquis, ils se demandent ce qu'ils doivent faire du Sergent SS devenu encombrant. Ils risquent, ainsi que tous les habitants du village, de sévères représailles des Allemands s'ils le découvrent. Faut-il tuer le bourreau ou le garder prisonnier ? Ils ne sont pas d'accord. Ferdinand regrette son acte mais c'est trop tard.

Je découvre Bernard Clavel avec ce livre hérité de la bibliothèque de mes parents. Il fait de ce qui semble être une anecdote un événement déterminant dans la vie de villageois. Il a un style simple et fluide que j'apprécie et une façon de raconter qui rend cette histoire crédible et poignante même si la fin est moins convaincante.
Et puis il y a ce titre "La retraite aux flambeaux" qui me rappelle un moment festif de mon enfance chez mes grands-parents à la campagne. C'est un défilé qui initie les festivités du 14 juillet. Cette fête est censée rappeler les parisiens qui avaient pris la Bastille à la lueur de flambeaux. Mais c'est aussi le bruit des pétards qui rappelle les balles tirées durant la guerre et qui peut rendre fou.


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