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Critique de afriqueah


Catherine Clément nous appâte avec son sous titre : Lady Mountbatten et Nehru, une passion secrète. Et se présente comme philosophe. Curieusement, je n'ai souligné aucune phrase sur ces 500 pages, et aucune pensée philosophique, ou simplement réflexion intéressante ne m'a parue digne d'être citée, ce qui ne m'arrive jamais. L'histoire d'amour, comme elle est secrète, elle le reste, et souvent Catherine Clément m'a donné l'impression d'avoir inventé les phrases absolument passionnées que Edwina Mountbatten et Nehru s ‘échangent entre eux (d'accord, ça non plus ça ne m'est pas arrivé, mettons ma remarque sur le compte de l'envie).
L'intérêt du livre, c'est de raconter très précisément la partition de l ‘Inde après l'Indépendance : Rien n'a été simple, le Pakistan de chaque côté de l'Inde, elle même formée par des royaumes de maharadjahs qui n'avaient aucun intérêt à cette indépendance, plus le problème des sikhs au Pendjab, l'opposition de Gandhi à cette partition, ses grèves de la faim, la position de Lord Mountbatten venu préparer l'indépendance, et les tueries de part et d'autres des deux communautés musulmanes et hindoues , les longues files d'immigrés de part et d'autre de la frontière lorsqu'elle a été tracée. Les caractères de chaque personnage sont parfaitement définis, Lord Mountbatten, mari permissif, et il a intérêt, car sa femme a de multiples amants et une réputation sulfureuse, et aussi un amour et une connaissance de l'Inde et de ses besoins humanistes, Nehru, dédié à Gandhi, qui lui même a couté très cher au pays par son entêtement à vivre parmi les intouchables, ce qui nécessitait une protection rapprochée couteuse, enfin Jinnah, le représentant des musulmans, et Singh, celui des sikhs. Cependant, 500 pages, c'est trop.
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