« Une pièce de cool jazz et je plonge dans un bar enfumé des années 1940. Des mafieux en habits rayés écoutent distraitement une chanteuse noire accompagnée d'un quartette. Elle entonne du soul. je suis projeté vingt ans plus tard, à Harlem, dans une maison chaude. Une vieille mémé prodigue affection à ses chérubins. Je sors, marche sur des trottoirs vides, au pied d'édifices abandonnés. Des Noirs entourent une énorme radio d'où surgit une puissante voix rauque et saccadée. Ils me dévisagent. J'entre dans une ruelle. Ça grouille d'immondices. Des rats fouillent un sac à ordures. Des punks se chamaillent. Une énergies brute monte en moi. Dans mon armure de cuir, je suis invulnérable. » [p. 29]