Tu passes, belle âme éphémère, dans mes pensées ; comment ne pas t’arrêter dans un coin isolé de mon esprit ? Là je te tiens plus prisonnière que Brunehilde sur sa montagne de feu, car je te barre le passage en formant autour de toi une brûlante guirlande de vivants désirs ! Le charme de te posséder ainsi est d’autant plus vrai qu’il est imaginaire ! Rien n’égale la finesse de mes sensations, car ma jouissance est toute cérébrale.