Harlan Coben, c'est un peu ma madeleine de
Proust. C'était par lui que j'avais retrouvé le goût de la lecture et depuis j'ai continué à lire ses romans. Il est vrai que notre cher ami utilise de nombreux clichés : "Le beau gosse qui a un problème et sa femme parfaite qui disparaît ". Ses phrases sont des plus banales ainsi que les réflexions universelles de ses personnages. C'est gros voir trop gros pour plusieurs lecteurs. Personnellement, cela me passe au-dessus. En lisant du Coben, on ne s'attend pas à retrouver la profondeur des textes
De Balzac. Ni à découvrir un style d'écriture percutant. Si on lit Coben, c'est pour l'intrigue, les retournements de situations et les cliffhangers.
Ce roman possède toutes les composantes d'un thriller réussi.
Harlan Coben reste sur sa recette qui fonctionne. Chapitres courts et de nombreux bouleversements au cours du récit. Les cent premières pages du roman m'ont paru longues puis après je n'ai pas lâché le roman. Je l'ai lu en un jour ! Jusqu'à la dernière page du roman, je ne me doutais de rien (comme de nombreux Coben que j'ai lu). Ce fut un bon moment de détente.
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