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Critique de ladesiderienne


Harlan Coben est un véritable serial writer : un polar par an, une intrigue qui tient la route, des méchants plutôt violents, des gentils souvent tourmentés, le tout servi par une écriture non dénuée d'une pointe d'humour, en résumé toujours un peu les mêmes ingrédients qui font recette.

Le passé refait brutalement surface dans la vie de Kate, 36 ans, flic au NYPD. Quand l'homme emprisonné depuis 18 ans pour le meurtre de son père, policier comme elle, avoue sur son lit de mort qu'il n'était pas coupable, la jeune femme n'a plus qu'une envie, celle de savoir qui alors, lui avait fait porter le chapeau, et cela même si ses initiatives sont désapprouvées par sa hiérarchie. Cruel hasard qui en même temps lui fait découvrir sur un site de rencontre par internet où elle a été inscrite par une amie lasse de son célibat, le profil de son fiancé de l'époque, son seul amour, qui après lui avoir demandé sa main l'avait quittée brusquement après le décès de son père. Préoccupée, Kate ne prête que peu d'attentions à l'adolescent qui l'appelle à l'aide, suite à la soi-disante disparition de sa mère, après avoir fait connaissance avec un homme sur le même site de rencontre.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce bouquin vu le nombre d'intrigues sans lien apparent qui m'étaient proposées, comme une impression que ça partait dans tous les sens. C'était bien sûr sans compter sur le talent d'Harlan Coben pour tisser la toile et lentement me prendre dans ses filets. J'ajouterais "comme d'habitude", sans que cela ne soit vraiment un compliment, car il est parfois utile de casser la routine. La fin, hélas, ne m'a pas totalement étonnée, j'avais comme une intuition. "Tu me manques" reste un polar moderne car basé sur les risques en tout genre liés au net, efficace car il fait passer un bon moment mais, ayant lu pratiquement tous les livres de l'auteur, je trouve qu'il a du mal à se renouveler. Pour en revenir à l'image de la recette, même le meilleur plat du monde finit par lasser si on en mange tous les jours. 13/20
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