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Critique de pilyen


Le projet d'écrire un roman autour de la fausse couche précoce vue par un homme est intriguant. L'intituler "Dieu surfe au Pays basque" révèle un sens aigu du titre accrocheur. Avec ces deux ingrédients majeurs, on peut penser que le livre s'arrachera grâce à un bon bouche à oreille.
C'est vrai, il est un peu question de Dieu dans cette histoire, mais, rassurez-vous, pas assez pour figurer au rayon religion. le narrateur, marqué par une éducation chez les jésuites, s'adresse à lui au cours du livre et s'il l'insulte copieusement, c'est pour mieux le retrouver vers la fin, un cierge à la main. Rien de plus normal puisque les protagonistes de ce roman sont tous issus de familles bourgeoises forcément bien pensantes. Tout ce beau monde surfe allègrement dans les vagues de l'Atlantique et s'endort douillettement dans une de ces villas basquaises au charme suranné.
Le narrateur, fort bien né donc, a un regard assez condescendant, voire méprisant sur le menu peuple qu'il croise dans la rue ou dans l'hôpital qu'il va être amené à fréquenter. Car, malgré cette aisance innée, notre narrateur va être confronté à un événement imprévu. La grossesse de sa compagne s'interrompra brutalement dès les premières semaines, la condamnant à une fausse couche médicalisée.
Cet événement tragique pour le couple est raconté en alternance avec leur rencontre à Biarritz. Cette mise en miroir de l'histoire d'amour et de l'histoire de la mort prématurée du foetus, fonctionne bien même si la partie tragique est plus prenante que la partie romantique, un peu mièvre. le lecteur passe ainsi de la plage du Miramar où les deux amoureux s'embrassent passionnément (Chabadabada...) à l'annonce d'un curetage express...
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