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Critique de Alfaric


Dès les 1ères lignes, on sent une prose qui mine de rien est de qualité. Sans effet de style très voyant, on nous livre le parfait trait d'union entre Robin Hobb et G. R. R. Martin : on n'en n'atteint peut-être pas toutes les qualités, mais on n'en retrouve pas tous les défauts non plus.
C'est dommage qu'on doive suivre 30 pages de prologue, 50 pages d'introduction et une mise en place assez longue qui respecte les règles de la fantasy initiatique version soap nobiliaire. On pourrait se laisser endormir par le faux rythme car c'est initialement assez linéaire et les comploteurs font un peu ce qu'ils veulent tellement les maisons nobles sont imbues d'elles mêmes (voire connes comme leurs pieds). Mais le 1er twist dynamite tout cela, redistribue les cartes (un personnage ayant vraiment bien caché son jeu) et lance véritablement ce 1er tome du cycle.
Passé ce stade, cela se lit très bien : les personnages se dévoilent et les pages défilent vite. Il faut sans doute remercier le travail de la traductrice Sophie Troubac : un grand merci à elle.

Nous suivons donc les heurs et les malheurs du jeune Tavis, de l'assassin Cadel et du magicien Grinsa. Derrière le grand complot Qirsi, on devine assez facilement la légende urbaine du Protocole des Sages de Sion. du coup tout prend sens : à travers l'opposition Eandis / Qirsis, l'auteur traite avec finesse des rapports entre Goys et Juifs en abordant des thèmes tels qu'intégration, exclusion, domination, exploitation, racisme, communautarisme, métissage…
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