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Critique de Doralex72


Rosamund vient de décéder. La septuagénaire n'avait pas d'enfants et elle a partagé son héritage en trois parts égales : Gill et David, ses neveux et Imogen…
Son mari n'étant pas disponible et son frère habitant trop loin, c'est Gill qui doit se rendre dans la grande maison de Rosamund dans le Shropshire pour trier les affaires.
C'est alors qu'elle découvre dans le salon, posées évidence, une vingtaine de photos ainsi que des enregistrements audio. Rosamund demande à Gill de retrouver Imogen et de lui remettre ce colis d'un genre particulier.
Si Gill se souvient avoir rencontré une fois Imogen, c'était il y a plus de vingt ans, à l'anniversaire des cinquante ans de Rosamund. A l'époque, Imogen ne devait pas avoir plus de sept ou huit ans. C'est à cette occasion qu'elle a appris qu'Imogen et elle étaient cousines au deuxième degré. Pourtant elle n'a plus jamais rencontré cette singulière jeune fille aveugle à laquelle Rosamund semble avoir été particulièrement attachée.
Gill emporte les photos et les cassettes et tente, avec l'aide de ses filles Catharina et Elizabeth, de retrouver Imogen. Sans succès. Elles prennent alors la décision d'écouter les cassettes afin de trouver des indices éventuels sur l'endroit où se trouve Imogen.
Commencent alors six heures d'écoutes pendant lesquelles les trois femmes vont découvrir des secrets de famille bien enfouis. Rosamund y raconte pêle-mêle son enfance au sortir de la guerre, sa relation particulière avec sa cousine Beatrix – la grand-mère d'Imogen -, la dureté des parents de Beatrix et l'envie de la jeune fille de fuir, les mauvais choix de Beatrix et notamment l'abandon de sa fille Théa, et la violence de Théa à l'encontre de sa fille Imogen. On découvre trois générations de femmes malmenées, violentées, inadaptées. de Beatrix, Thea et Imogen, on a le sentiment qu'aucune n'aura réussi à faire les bons choix et n'aura pu prendre sa vie en main.
Si je reconnais le talent de conteur incontestable de Jonathan Coe, je n'ai pas été transportée par cette lecture que j'ai trouvé assez linéaire, oserais-je dire banale. La construction du récit, le fait de raconter une vie au travers de vingt photos que l'on décrit à une personne aveugle, laissant ainsi une foule de souvenirs refaire surface, est diablement efficace. Mais je ne suis tout de même pas parvenue à entrer pleinement dedans. Mon ressenti est assez mitigé sur ce roman.
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