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Critique de akwababak


Un roman sur le déracinement.

Doit-on se laver de son passé et oublier ses désirs d'alors en arrivant sur une nouvelle terre? C'est la position de chacun dans la terre d'exil et pourtant le narrateur n'y parvient pas. le risque est trop grand de perdre ce qui faisait son humanité. Son humanité dans ce contexte, c'est avant tout sa paternité, ou parentalité vis-à-vis du petit garcon.

L'enfant, David, n'a pas d'attache hormis le narrateur. Sur le bateau de passe, la feuille qui le liait à sa mère s'est envolée ; c'est ainsi qu'il s'agrippe au narrateur et que ce dernier décide de le prendre en charge en attendant de le remettre à sa mère...
Et avant de le remettre à une inconnue qui joue au tennis et qui a un chien et qu'il identifie comme sa mère.

Ce roman est alambiqué et aride. Coetzee cherche vraisemblablement à atteindre une forme de lyrisme par une écriture sèche et peu expressive ; comme un écho à ce nouveau monde qui n'est que poussière et murs rectilignes. D'un autre côté, il nous abreuve de discussions philosophiques d'une lourdeur insupportable.

Sans moi.
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